ZOO

Dead inside

couverture de l'album Dead inside

Éditeur : Delcourt

Scénario : John ArcudiDessin : Toni FejzulaColoriste : Andre May

Encreur : Andre May

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Polar / Thriller

Public : Tout public

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Dead inside

La division en charge des crimes en milieu carcéral au bureau du shérif du comté de Mariposa enquête sur un crime commis à l'intérieur d'une prison. Avec un nombre limité de suspects qui, de plus, ne peuvent pas s'enfuir, on peut penser que l'affaire sera vite réglée... Mais ce n'est pas vraiment le cas, comme va le découvrir l'inspectrice Linda Caruso.


La critique ZOO sur l'album Dead inside

Linda Caruso, nouvelle inspectrice de la division des crimes carcéraux, débute sans enthousiasme une enquête au sein d’une prison du comté. Ce n’est pas le boulot dont elle rêvait et l’enquête semble évidente... Mais d’inattendu en indices, elle va faire preuve de pugnacité et nous entraîner dans une histoire sombre et haletante.

McCoyne, prisonnier à la stature imposante, baigne dans son sang dans sa cellule. Gaffney, un autre prisonnier, ridiculement petit par rapport à lui, est sur lui, couvert de sang et un couteau à la main. Le lendemain matin, la jeune Caruso est dépêchée à la prison pour examiner deux cadavres et regarder la vidéo de surveillance montrant Gaffney se pendre dans les cuisines après le meurtre. Certains détails la font tiquer...

Le récit de John Arcudi vaut autant pour l’enquête elle–même que pour le personnage de l’inspectrice Caruso. Si l’affaire bien ficelée bénéficie à la fois d’une atmosphère pesante et de personnages tous suspects à un moment ou à un autre, l’enquêtrice et ses failles en sont le sel. Sa promotion à ce poste est plus une punition qu’autre chose, ce qui ne l’empêche pas vouloir comprendre ce qui cloche dans une banale histoire de meurtres entre détenus. Sa détermination va la pousser à résoudre ces crimes, quitte à mettre la plupart des gens qu’elle connaît au bord du gouffre. 

Le graphisme de Toni Fejzula déforme parfois les visages et les personnages. Il fait malgré tout planer une atmosphère réaliste et lourde tout au long du comics. Au milieu de cet univers noir, ses personnages très denses, surtout Caruso, portent leur mal-être jusque dans leurs mouvements.

Dead inside appartient à la caste très fermée des polars carcéraux à la fois très noirs et très bien ficelés.

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