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Nas, poids plume - T1 : L'Ecole de la vie

couverture de l'album L'Ecole de la vie

Série : Nas, poids plumeTome : 1/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Ismaël MézianeDessin : Ismaël Méziane

Collection : Tchô ! La collec…

Genres : Humour, Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 9.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Ecole de la vie

Nassim, surnommé « Nas », a un papi génial, un tonton super sympa et une maman qui l’aime, mais il se fait tout le temps embêter par les grands à l’école ! Alors, pour pouvoir se défendre, il voudrait bien s’inscrire au club de boxe du quartier comme tous ses copains, sauf que sa mère n’est pas d’accord...

Heureusement, son papi connait bien Moussa, le gérant de la salle, et va l’aider à s’entraîner en secret. Moussa n’est peut-être pas commode mais il est le seul à pouvoir apprendre à Nas comment ne plus avoir peur malgré sa taille de moucheron !


La critique ZOO sur l'album L'Ecole de la vie

Un nouvel héros rejoint la bande de Tchô ! aux éditions Glénat. Nas, petit héros poids plume, apprend à lutter pour s’en sortir dans la vie tout au long de cet album jeunesse simple et touchant aux jolies valeurs.

Nas est un petit garçon à la vie un peu compliquée. Les grands l’embêtent à l’école et il aimerait pouvoir riposter mais n’en a pas le gabarit. Il y aurait bien une solution, s’inscrire aux cours de boxe avec ses copains et apprendre à se défendre. Seulement voilà, maman refuse de le voir boxer.

L’Ecole de la vie est une jolie surprise. L’album, sans prétention, s’avère une chronique sociale juste et touchante au regard tendre porté sur tout un quartier. Si le petit Nas, héros de la BD, séduit immédiatement, les personnages secondaires et leurs tribulations ne sont pas en reste. Ainsi la recherche d’emploi de la maman émeut, les personnages du tonton, du pépé ou de Moussa également.

Les portraits brossés sont fins et intelligents et valorisent tous les personnages. L’écueil de ce type d’album pourrait être une morale pesante ou des bons sentiments trop présents, il n’en est rien. Une certaine pudeur se dégage au contraire. Le dessin à la ligne claire et épurée s’accorde très bien à cette petite chronique de vie douce-amère. Les plans sont souvent dynamiques et la narration fluide.

Beaucoup plus qu’une énième BD sur le monde de la boxe, L’Ecole de la vie permet d’exploiter le noble art afin de mieux servir d’écrin à des personnages attachants et à des valeurs aussi évidentes que fondamentales. Il s’agit d’un conte de fée moderne diablement efficace où les préjugés prennent discrètement un joli uppercut dans la face.

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