ZOO
couverture de l'album La Mer du destin

Série : Les Derniers ArgonautesTome : 2/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand, Jean-Blaise DjianDessin : Nicolas Ryser

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Historique

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album La Mer du destin

Le groupe de héros menés par Jason a finalement remis la main sur l’Argo : navire mythique qui leur permettra de rejoindre l’Hyperborée. C’est ici que se trouve l’Orbe Monde, censée mettre fin au silence des dieux qui plonge depuis quelque temps la Grèce et tout le monde antique dans la terreur. Mais la traversée de la mer du Destin ne se fera pas sans heurts, les dangers sont légion : tempêtes, harpies, sirènes et même un Minotaure les attendent ! Sans oublier la sorcière Nessia aux pouvoirs redoutables, dont les intentions demeurent troubles... Vont-ils parvenir à embrasser le même destin que les légendaires Argonautes dont ils suivent les traces ?


La critique ZOO sur l'album La Mer du destin

L’Argo poursuit sa route vers l’Hyperborée, où les Argonautes doivent trouver l’Orbe Monde qui mettra fin au terrible silence des dieux. Silence qui plonge le monde dans la terreur et pourrait même, à terme, le détruire. Les derniers héros partent pour une traversée qui ne sera pas sans épreuves pour eux, mais un peu ennuyeuse pour le lecteur.

Sur la mer du Destin, Jason et son équipage se croient seuls. La traversée s’annonce rude puisqu’ils devront faire face à différents périls dont les noms ne nous sont pas inconnus. Sur le principe des épopées mythologiques, la succession rapide des épreuves renforce efficacement le côté course contre la montre. Pour que tableau soit complet, seul manque le souffle épique.

Peu exalté par cette quête, on assiste en spectateur passif à cette enfilade de combats. Loin de nous rendre pugnace, le récit lasse un peu. Les héros, assez caricaturaux dans leur rôle de personnage mythologique toujours droit dans ses bottes, manquent d’épaisseur et de fêlures.

Le dessin aux couleurs pâles, empruntant beaucoup aux tons fauves, a un impact visuel très fort. Sa composition se situe parfaitement à la frontière entre le réel et l’irréel où se trouve le conte mythologique. Le trait sobre, peut-être un peu trop parfois, rappelle un peu les profils d’art grec antique tout en payant son tribut au manque d’épaisseur des personnages. Beaux mais distants, ils n’arrivent pas à accrocher le lecteur, le laissant sur le quai de ce voyage de la dernière chance.

Ce deuxième tome en demi-teinte se lit comme une transition moyenne entre le port de départ et celui d'arrivée.

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