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La Banque - T5 : 1882-1914 - Les Chéquards de Panama

couverture de l'album 1882-1914 - Les Chéquards de Panama

Série : La BanqueTome : 5/6Éditeur : Dargaud

Scénario : Pierre Boisserie, Philippe GuillaumeDessin : Siro

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
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Le synopsis de l'album 1882-1914 - Les Chéquards de Panama

La suite de la saga de la famille Saint-Hubert dans le monde de la finance au lendemain du Second Empire. Une grande fresque passionnante qui permet de mieux comprendre notre société moderne et le rôle des banques à la veille de la Première Guerre mondiale.


La critique ZOO sur l'album 1882-1914 - Les Chéquards de Panama

Le Second Empire n’est plus, la IIIe République est installée. L’industrie et la colonisation montent en flèche, moteurs de la croissance mondiale et de bénéfices colossaux pour les investisseurs. Mais les bulles spéculatives pouvaient déjà exploser... Tout en continuant à se déchirer, la famille de Saint-Hubert va acheter sa part dans ce monde qui se dessine et habiter un album passionnant de La Banque.

Joseph de Saint-Hubert, héritier des affaires familiales au grand dam de son oncle et tuteur arrive à New York pour ouvrir des succursales dans ce pays en devenir. Il y remarque vite la fermeture des agences du Crédit Lyonnais, suspectes. De retour à Paris, il va se confronter a l'avis divergent de son oncle et la jalousie de son frère Achille, resté avec leur mère dans les affaires de la branche Langlois.

La Banque T.5

Dans ce troisième cycle, le combat entre les deux branches de la famille Saint-Hubert est loin de s’affaiblir. Plus feutrée mais plus dévastatrice, le lutte remplace les meurtres par des coups financiers, des paroles assassines et des jeux politiques. Ainsi la haine et l’histoire économique s’entremêlent. Le récit bien documenté donne comme arène à ce combat les grandes manœuvres financières et scandales politiques, dont l’histoire paraît bien plus claire après la lecture de cette fiction. Passionner pour la finance et ses coups bas, chapeau ! Les clins d’œil à l’époque via Gauguin et à la tour Eiffel notamment sont aussi très réussis.

Le dessin s’impose de lui-même. Tout est à sa place et le décorum fonctionne à merveille. Les personnages correspondent à leur caractère fort et montrent ici une grande palette de sentiments. On lit chaque émotion sur leurs visages en véritable symbiose avec le récit.

Ce début de troisième cycle maintient la série La Banque à son très haut niveau.

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