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Jour J - T21 : Le Crépuscule des Damnés

couverture de l'album Le Crépuscule des Damnés

Série : Jour JTome : 21/51Éditeur : Delcourt

Dessin : Maza

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Crépuscule des Damnés

1943. Alors que les derniers prototypes d'avions à réaction mis au point en France ne parviennent à s'opposer à l'armada aérienne angloaméricaine, Léo profite de la pagaille générale pour traquer le commissaire Lafont. Simone de Beauvoir et Louis Ferdinand Céline prennent quant à eux la route de l'exil en espérant passer la frontière pour trouver un abri dans l'Espagne de Franco.


La critique ZOO sur l'album Le Crépuscule des Damnés

1943, l’armée anglo-américaine débarque dans la France fasciste. Les nouveaux avions à réaction français sont submergés par les immenses troupes aériennes de l’ennemi. Désormais pour les fascistes français, c’est la fuite ou la mort. La France, elle, va devoir se trouver vite un sauveur pour éviter de devenir une colonie américaine. La fin d‘une trilogie sous haute tension.

Ce 21e tome de la série Jour J vient clore la trilogie sur une France fasciste, ouverte par le tome 14, où un coup d’Etat de ligues extrémistes se réalisait en France. Avec l’Opération Charlemagne, les résistants français sont maintenant menacés par les nouvelles armes mises au point en France.

Jour J T.21

Le scénario soutenu donne un aperçu assez réaliste de ce que peut être un régime en pleine débâcle. En effet l’alliance anglo-américaine a débarqué sur les côtes du nord de la France. Alors que certains dignitaires du régime de Laval fuient, d’autres personnages craignent la mise sous tutelle américaine de la France libérée…

Parallèlement à une traque vengeresse, le récit s’attache à décrire de nombreux travers prêtés à des personnages historiques, dont Sartre, Mitterrand, de Gaulle et Mendès France. Certaines positions très tranchées prêtées à certaines figures connues peuvent créer une réaction de rejet. Mais une fois le rapport à la réalité historique passé, la fiction de Duval et Pécau s’apprécie d’autant mieux.

Le dessin de Maza fait merveille. La précision des décors, la tension mise dans les batailles aériennes donnent un poids conséquent à ce monde parallèle. Enfin le soin apporté aux visages tant dans leur expressivité que dans la ressemblance avec les hommes et femmes ayant réellement existé est un atout indéniable de cette trilogie.

Cet album intéressant malgré certains choix scénaristiques risqués clôt une trilogie qui souligne parfaitement le pouvoir des uchronies.

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