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Lépante

couverture de l'album Lépante

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Jean-Yves DelitteDessin : Federico Nardo

Collection : Les Grandes Batailles Navales

Genres : Aventure, Historique

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Lépante

1570. L’emprise ottomane s’étend sur tout le bassin méditerranéen. Une hégémonie qui finit par porter préjudice aux intérêts économiques des puissances chrétiennes. Lassés des razzias répétitives que pratiquent les turcs, le Pape Pie V mobilise sur le thème de la Croisade. La prise de Chypre, qui était une possession vénitienne, et le massacre de plus de 20 000 personnes finis de convaincre les puissances chrétiennes. L'Espagne, Venise, les États Pontificaux, la République de Gênes, le Duché de Savoie, l’Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte vont ainsi former la Sainte Ligue. Près de 30 000 hommes et 208 navires en provenance de Messines se dirige à la rencontre de la flotte turque forte de 47 000 hommes et 273 navires. Un combat sanglant et d’une ampleur démesurée se prépare...Première grande victoire des Chrétiens face à la marine ottomane, la bataille de Lépante a eu un...

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La critique ZOO sur l'album Lépante

Cinquième opus des Grandes batailles navales, Lépante s’articule autour du 7 octobre 1571. Au large de Lépante, les flottes chrétiennes et ottomanes s’affrontent dans l’une des plus grandes batailles qui eut lieu en Méditerranée. A l’instar de cet affrontement, cet album aurait pu bouleverser les choses mais accouche d’une souris...

Septembre 1571. Famagouste, capitale de l’île de Chypre, tombe après une forte résistance sous les coups répétés des Ottomans. Les pillages et les massacres qui s’en suivent sont terribles. Au-delà de la terrible nouvelle, le pape Pie V voit enfin la possibilité d’unifier la chrétienté contre l’avancée ottomane en Europe.

Jean-Yves Delitte a eu la bonne idée de faire de Cervantès un des personnages principaux, référence d’autant plus appréciable qu’elle est avérée historiquement. Mais pourquoi l’avoir affublé d’un Don Quichotte et d’un Sancho Panza ? Ce clin d’œil particulièrement verbeux prend beaucoup trop de place dans le tome tout comme le second groupe de protagonistes, composé de galériens de la flotte ottomane. Ces héros intéressants font découvrir la vie terrible dans les galères pour les esclaves chrétiens.

Reléguée à une seule double-page, la bataille fait figure d’événement secondaire. Le traitement des personnages n’est pas plus nuancé pour autant, la caricature de la position de l’Église, fanatique et croqueuse d’or, étant l’exemple le plus flagrant.

Le graphisme réaliste de Federico Nardo tire heureusement son épingle du jeu. Les scènes de la prise de Famagouste ainsi que celles exposant la torture sont marquantes. Le découpage essentiellement centré sur les visages arrive à personnifier cette histoire sanglante et à rendre empathique pour certains protagonistes.

Malgré son dessin réussi, Lépante passe à côté de la bataille qu’il devait relater...

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