ZOO

Chevalier Brayard

couverture de l'album Chevalier Brayard

Éditeur : Dargaud

Scénario : ZidrouDessin : Francis PorcelColoriste : Francis Porcel

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Chevalier Brayard

Le seigneur Brayard s'en revient de croisade, accompagné du jeune moine Rignomer. Sur leur chemin, ils croisent la route d'une adolescente, la princesse Hadiyatallah, qui se révèle être une otage en fuite. Brayard n'hésite pas un seul instant : il décide d'escorter la princesse en Orient pour la rendre à son père en échange d'une rançon, et entraîne Rignomer dans l'aventure. C'est le début d'un voyage qui s'annonce particulièrement rocambolesque...


La critique ZOO sur l'album Chevalier Brayard

De retour d’une croisade, le bien nommé Brayard se complait à brailler à tue-tête des airs paillards qu’il improvise à longueur de chemin. Rignomer, son compagnon de route, est censé rapporter à sa communauté religieuse les reliques de Sainte Bertrude la Chaste. Après l’excellent Bouffon, Zidrou et Francis Porcel nous invitent une nouvelle fois à revisiter le Moyen Âge et toutes ses excentricités liées à la foi chrétienne. On souscrit sans hésitation !

À quelques lieues du domaine familial, ils vont tomber sur Hadiyatallah, une jeune mauresque, qui vient tout juste d’échapper à la vigilance de Scorback, son voisin qui spécule sur le versement d’une rançon, l’adolescente se prétendant de souche noble. Le retour de Brayard parmi les siens se révèle très vite peu enthousiasmant après sept années passées à guerroyer. La famille s’est même curieusement agrandie, malgré la ceinture de chasteté que portait Waudru, son épouse.

Digne héritier des Monty Python et de leur Sacré Graal, Zidrou déploie son humour dévastateur jusque dans le moindre détail des péripéties et situations qui agitent en permanence son récit, sans le moindre temps mort. Il y a du Falstaff mais aussi un côté rabelaisien dans son personnage de Bohémond Brayard. Son art consommé du dialogue éclate une nouvelle fois dans ce théâtre de violence et de cruauté au nom des dogmes religieux. Et sa conclusion, pour le moins inattendue, s’avère réellement émouvante, quasi lyrique.

On imagine facilement l’enthousiasme qu’a pu ressentir Francis Porcel à la seule lecture du scénario avant même d’entamer la moindre vignette. L’époque médiévale sied à merveille à son dessin et son travail sur les physionomies des différents personnages est on ne peut plus en adéquation avec le ton du récit. Après Les Folies Bergère et Bouffon, cette synergie entre les deux partenaires est (é)patente ! En témoigne la superbe couverture de cet album, belle invitation à suivre ce singulier trio de héros.


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