Rose et son double continuent d'enquêter sur la mort bizarre de son père. Devenue détective malgré elle, la jeune fille doit percer plusieurs mystères, dont celui de sa naissance et ses origines. Mais malgré un premier tome au scénario appétissant et un dessin d'une belle fraîcheur, Rose a du mal à convaincre.
Comment est vraiment mort son père ? Pourquoi la personnalité de la jeune femme s'est-elle dédoublée ? Qu'est-ce qui va pousser Rose à devenir détective privée malgré elle et percer le secret de tous ces mystères ? Voilà autant de questions auxquelles ce troisième et dernier tome de la série tente de répondre.
Si Rose se lit avec légèreté, sur le pouce, elle manque un peu de profondeur. Malgré un début de scénario qui mettait plutôt en appétit, ce troisième tome vient conclure une histoire en demi-teinte. Pas dénuée d'intérêt, mais sans grande profondeur. Dommage, l'héroïne semblait contenir en elle suffisamment de mystère et de zones d'ombre pour nous entraîner dans une histoire originale. Ce n'est pas le cas.
Le dessin et les couleurs de Valérie Vernay apportent une vraie fraîcheur. Mais ils sont malheureusement à l'image d'un scénario un peu fade : sans intérêt fabuleux. On ne retrouve pas le rythme graphique des deux premiers tomes et ce troisième opus tombe un peu à plat graphiquement suivant l'histoire. Dommage.
Si Rose avait plutôt bien démarré, on constate à quel point il est difficile de tenir le lecteur en haleine au fil d'une série, aussi courte soit-elle. L'intention des auteurs avait beau être présente au départ, l'envie de partager un travail collectif motivée, ça n'a pas suffi pour faire de Rose un titre qui compte. L'héroïne n'est jamais vraiment parvenue à sortir de sa case pour nous prendre par la main et nous entraîner dans ses aventures.