ZOO
couverture de l'album

Série : LastManTome : 2/12Éditeur : Casterman

Scénario : Balak, Michaël Sanlaville, Bastien VivèsDessin : Balak, Michaël Sanlaville, Bastien VivèsColoriste : Bastien Vivès

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 6.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Le grand tournoi d'arts martiaux se poursuit et le duo improbable formé par Adrian Velba, 12 ans, et Richard Aldana, grand costaud surgi de nulle part, déjoue tous les pronostics. Après avoir défait son vieux rival Gregorio en combat singulier, Adrian a le plaisir de voir Richard éjecter du ring un nouveau couple d'adversaires. Cette victoire inattendue permet aux deux comparses de se qualifier pour la finale qui les opposera au tandem Lord Ignacio Cudna et Cristo Canyon, invaincu depuis des années... Projet innovant, conçu pour déborder du cadre de la seule bande dessinée (jeu vidéo, série animée...), Lastman est le fruit d'un travail collectif, nourri d'une riche culture de gamers et porté par un sens aigu de la narration et du spectacle.


La critique ZOO

Le duo étonnant, formé d'un garçon chétif de huit ans et d'un grand boxeur à la morale flexible, continue son chemin dans le tournoi annuel qui voit s'opposer les meilleurs combattants. Cette bande dessinée française innove et lorgne aussi bien vers le manga que vers la culture des jeux vidéo.

Adrian Velba, jeune garçon peu expérimenté au combat, et Richard Aldana, brute au grand cœur (surtout si la fille a des gros seins), poursuivent leur chemin vers la finale du tournoi. Adrian va devoir éliminer son ennemi de toujours, Grégorio, ainsi qu'Elorna, pour laquelle il a le béguin. Richard, lui, devra envoyer sa dernière conquête au tapis avant de pouvoir s'envoyer la mère d'Adrian.

Lastman évoque l'esprit des shônens et jeux vidéo de combat. Les affrontements prennent la place principale dans l'histoire, introduisant ainsi beaucoup de personnages secondaires, avec chacun leurs caractéristiques et pouvoirs propres. Le mystère qui plane sur les origines d'Aldana sert d'intrigue de fond, mais ce livre est surtout pour les auteurs une occasion de se faire plaisir en recréant un univers hypercodé. Dommage, on lui préférera au final un bon épisode de Naruto ou une partie de Streetfighter.

Le rôle de chacun des auteurs n'est pas clairement expliqué, mais on reconnaît facilement le trait fluide et tout en finesse de Vivès. Les actions sont très détaillées, case par case, comme cela l'est souvent dans les mangas. Quant aux combats, leur mise en scène est bien ficelée. Voilà qui contentera les fans du genre.

Les tentatives de mangas à la française aboutissent souvent à des one-shot ou séries courtes. L'innovation tient ici dans le rythme et la quantité de production. Avec un tome prévu par trimestre, ils se rapprochent des cadences japonaises. A ceci s'ajoute une prépublication en ligne disponible sur Delitoon et une éventuelle adaptation en jeu vidéo financée par le web participatif. De nouvelles armes pour la bande dessinée française ?


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