Une chasse au trésor surréaliste dans une ville rendue mutante par la pollution. Inspiré d'un fait réel. Centralia est une ville fantôme, surchauffée depuis des années par des incendies de mines souterrains, et occupée par des troupes d'envahisseurs : les nasiques. Quelques habitants survivent dans cette étrange cité, et subissent des mutations causées par des vapeurs toxiques. Mais les lieux abriteraient également un fabuleux trésor ! Un groupe aussi décidé qu'hétéroclite se met en quête du magot, chacun pour ses raisons, et arpente les rues et les airs de la dangereuse métropole. Afin de devenir riches, nos héros devront survivre à la température étouffante, aux vapeurs toxiques et aux attaques des nasiques, sans compter les imprévus du voyage...
Centralia
Éditeur : Albin Michel
Scénario : Miel VandepitteDessin : Miel Vandepitte
Prix : 24.90€
- ZOO
4.5Scénario
3.5Dessin
5.0
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Le synopsis de l'album Centralia
Sur les toits de Piranèse
Dans un monde où l’asphalte chauffe à 200°C, la guerre fait rage entre les Hommes et les Nasiques. Un groupe de mercenaires s’infiltre dans la ville en ruine de Centralia pour mettre la main sur un trésor. Sublimement déjanté et original.
Au loin se dresse la ville polluée de Centralia. Y survivent difficilement des habitants mutants et des mouettes carnivores. Un trésor serait dissimulé dans l’usine centrale. Le chef de guerre Lonca, Ace la reporter, le jeune docteur Charden et Jack le mutique trappeur partent en quête de cette mystérieuse source de richesses. Sous le feu des Nasiques, dans les vapeurs toxiques d’une ville où il est impossible de toucher le sol, nos aventuriers vont faire d’étranges découvertes…
La discrète scène néerlandaise ne cesse de révéler des auteurs de talent. Comme Miel Vandepitte avec ce premier album surréaliste. Dans un monde à l’esthétique rappelant les génialissimes Horologiom de Fabrice Lebeault, l’auteur nous entraîne dans une chasse aux trésors aussi épique qu’absurde.
Centralia
©Albin Michel, 2023
La progression des personnages est décousue, comme dans un rêve. Les créatures peuplant Centralia sont grotesquement perverses. Rien ne se prend au sérieux et tout est réussi : des Nasiques se déplaçant sur de grandes échasses aux milieux des brumes toxiques à l’architecture torturée de la ville en proie à la destruction.
Les paysages urbains sont d’ailleurs le point fort du dessin, particulièrement lorsqu’ils s’étendent sur de magnifiques doubles pages. Certaines bénéficient d’un sens de lecture insolite, se déployant sur la largeur des deux pages. Le découpage est à la fois original et esthétique. Les tons sépia et les ombres hachurées de Miel Vandepitte donnent du caractère à son dessin.
En s’inspirant d’une ville fantôme de Pennsylvanie, Miel Vandepitte crée un monde unique, pétri de références savoureuses. On en redemande.
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