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La Terreur des hauteurs

[BANDE-ANNONCE], T. La Terreur des hauteurs

Déambulant avec sa compagne sur un chemin des douaniers, au bord de la mer, l’auteur s’arrête tout soudain : « Ça a commencé par une vague sensation de tristesse, un sentiment diffus d’absence et d’abandon. Rien de très remarquable au fond. Je ne me suis pas méfié du tout. »

Mais de quoi l’auteur ne s’est-il pas méfié ? De la peur du vide. De la terreur des hauteurs, ce monstre issu de l’imagination qui toujours triomphe de la raison. Autrement dit, le vertige, qui « absorbe et retient toute pensée cohérente ».

Poursuivant, tant bien que mal, sa marche sur le sentier littoral – « Enfoirés de douaniers ! » –, l’auteur se remémore ces « paniques à bord » qui ont marqué, ô combien, sa vie. Souvenirs discrets ou envahissants, parfois peu glorieux, toujours précis, Jean-C. Denis raconte ces moments, aussi étranges que familiers, avec l’humour, la profonde légèreté et la délicatesse qui caractérisent toute son œuvre.

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