ZOO

Gramercy Park

couverture de l'album Gramercy Park

Éditeur : Gallimard

Scénario : Timothée De FombelleDessin : Christian Cailleaux

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album Gramercy Park

New York, 1954. Sur le toit d’un immeuble, une jeune femme s’occupe patiemment des ruches qui l’entourent et semble attendre quelque chose.

Dans l’immeuble d’en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l’exception d’une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l’accès est réservé à quelques privilégiés. Qu’est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l’Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint ?


La critique ZOO sur l'album Gramercy Park

Sur les toits de New York, une femme surveille des ruches et une rangée de fenêtres en face. Au cœur des années 50, elle attend son heure face à l’appartement duquel George Day dirige un empire interlope... Dans ce huis-clos à ciel ouvert, Timothée de Fombelle et Christian Cailleaux tissent une toile de polar aérienne et redoutable.

L’histoire commence comme une romance déçue. Madeleine, qui a tout quitté pour suivre son amant aux Etats-Unis, se retrouve seule sur un toit à parler de consolation, guettant l’immeuble en face. Des toits de l’Opéra de Paris aux ruches de New York, du présent au passé, sa voix offre un fil rouge qui mène le lecteur d’indices en fausses pistes...


En un peu plus de 100 pages, l’écriture de Timothée de Fombelle joue brillamment avec les incontournables du polar pour en tirer une intrigue où les pistes et les motivations des personnages suivent des chemins de traverse crédibles mais impossibles à prévoir. Le lecteur s’attache à un mafieux menaçant, s’interroge sur les motivations de l’apicultrice et sourit du duo improbable de deux flics...

Autour d’eux gravitent un beau nombre de personnages secondaires marquants, qui se fondent dans le découpage au temps étiré qu’offre Christian Cailleaux. Evitant les poncifs grandioses que lui offrait pourtant le New York des années 50, il laisse la ville prendre corps mais à hauteur d’Homme. Ses personnages élégants laissent transparaître l’émotion qui les hante grâce à son trait de fusain maîtrisé et à son estompe. Dans des atmosphères colorées tranchées mais nuancées, il maintient le mystère et les instants suspendus qui se mêlent au détour de Gramercy Park...

Tout en finesse, ce polar révèle bien plus qu’une affaire à résoudre : un superbe album où on aime à se perdre même une fois la clef de l’affaire révélée.


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