Le synopsis de l'album Mireille
C’est l’été, les grandes vacances ; ces journées qui s’étirent, paresseuses. Anatole passe son temps à dessiner des machines volantes sur les pages blanches de ses cahiers d’écolier, sous l’oeil amusé de Mireille.
Mireille, c’est son hirondelle.
Un soir, un vieux monsieur emménage dans la maison d’à côté. Intrigué, un peu effrayé, le petit garçon observe cet étrange bonhomme déambuler parmi le bric-à-brac coloré qu’il a entassé dans son jardin. Jusqu’au jour où, dévoré par la curiosité, il part explorer ces fabuleux trésors. Il déniche tout ce qu’il faut pour construire la machine du siècle. En deux temps trois mouvements, La Dégomeuse de Piafs voit le jour ! Au volant de son bolide, Anatole pédale à en perde haleine quand soudain, il apparaît ; lui ; le vieux monsieur à l’air mystérieux.
Lui, c’est Léon. Il va devenir le complice du petit...
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La critique ZOO sur l'album Mireille
Les grandes vacances débutent. Un petit garçon très imaginatif rêve de voler comme son hirondelle Mireille, et c’est avec Léon, un vieux monsieur fantasque, que son rêve va commencer à prendre forme. Un album à couper le souffle mais pas celui du vent, car ça aide pour planer…
Mille et une émotions nous saisissent à la lecture de cette histoire d’amitié entre un petit garçon et un vieil homme. Leur point commun ? L’envie de voler, de bricoler, de chercher tout ce qui pourrait permettre de réaliser ce rêve. L’été se passe à construire une dégomeuse de piafs, à peaufiner les accessoires, dont l’hélice et les tissus à fleurs à pois. Le modèle est tout trouvé : Mireille sera étudiée de très près. La dégomeuse de piafs deviendra chasseuse de nuages et terminera en indomptable, non sans avoir passé par de nombreux réglages...
Tout le texte est à déguster comme un bonbon qui, par son vocabulaire très imagé, nous entraîne à la fois dans des paysages de rêve mais également dans des situations plutôt cocasses lorsque les accidents de parcours surviennent. La poésie est très présente dans cette évocation de mer, d’air, de tendresse et de nostalgie pour ce qui est de la fin. Léon aurait-il enfourché l’indomptable ? On en a presque les larmes aux yeux ! Anne-Fleur Drillon nous donne une écriture très ciselée comme un petit bijou.
Eric Puybaret sort crayons et pinceaux de façon magistrale pour illustrer ce conte. Des pleines pages à donner le vertige. Des rendus d’atmosphère tendres et doux qui accompagnent toute la poésie. Des personnages bien campés et drôles, des traits et des couleurs aussi ciselés que l’écriture. Son illustration prend toute sa plénitude dans un format immense et sur un papier mat de toute beauté.
A déguster d’urgence avec des enfants et de 5 à 115 ans.
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