Le cinquième tome de The Arms Peddler marque une transition et permet de passer de l’épisode vampire à la suite de l’intrigue principale. Si la série reste de qualité, le rythme s’essouffle cependant dans cet opus.
Après une ultime lutte contre Robert et la comtesse, Garami, épuisée par le combat qu’elle a livré pour détruire le grimoire des clefs, ainsi que Sona et Airi s’enfuient de la forêt. L’étrange épée des ténèbres semble ôter toute vie à la jeune femme. Après un passage par un manoir de morts vivants où Airi se retrouvera presque mariée en vertu de ses origines, les trois héros, aidés de Ride, atterrissent à Hemden où Sona aura le choc de revoir l’assassin de sa famille.
Ce tome, assez fouillis, sert de transition. Il se recentre sur l’intrigue de départ et les quêtes personnelles des personnages principaux. Comme le passage par la forêt des vampires ressemble à une parenthèse assez mal intégrée, il est logique que ce tome, en dépit d’intentions louables, perde en puissance. Les choix de narration précédents doivent se payer... Cependant, dès la fin, l’intrigue et le suspense reprennent en se resserrant sur Sona ou Garami, ce qui laisse espérer une suite passionnante.
La transition s’observe également dans le dessin avec l’introduction de nouveaux personnages toujours très bien campés. Ainsi Ride, colporteur intrépide connu de Garami, présente une personnalité amusante et dynamique. En outre, sortir de la forêt permet d’enrichir de nouveau la série par des décors fouillés où des indices post-apocalyptiques parfaitement intégrés relancent intelligemment l’intérêt du lecteur.
Ce cinquième volume reprend le fil conducteur de la série. Si le rythme est plus lent, l’introduction de nouveaux personnages et le suspense de fin, permettent d’attiser à nouveau l’intérêt du lecteur.