Un professeur se venge de ses élèves tortionnaires. Avant de mourir, il les hypnotise et laisse dans leur cerveau 100 signaux secrets qui les pousseront chacun au suicide. Ces signaux sont de toutes natures, au point que même boire de l’eau peut cacher un signal de mort. Une vengeance perverse où chacun va dévoiler sa vraie personnalité dans ce premier volume, classique du genre.
M. Shinobe, ex-chercheur en psychologie, est professeur dans lycée japonais. Il est le souffre-douleur de sa classe, au point qu’il est en passe de perdre son travail car les résultats des jeunes s’effondrent. Suite à l’humiliation de trop, il supplie ses élèves d’aller en salle audiovisuelle pour le prochain cours avec lui. Il propose même de verser 10 000 yens à chacun pour s’assurer de leur présence. Le piège du professeur va se refermer sur eux…
La trame du récit se met en place rapidement pour définitivement prendre le lecteur dans les enjeux de cette vengeance particulièrement étudiée. Ce premier tome présente les personnages à grands traits : on y retrouve sans surprise les protagonistes types, frôlant souvent la caricature.
Cependant le rythme soutenu de l’intrigue et les premiers rebondissements offrent malgré tout une lecture fluide et appréciable. Enfin si la grande hétérogénéité des signaux peut se révéler particulièrement intéressante, la peur qui en découle ralentit l’intrigue, avec certaines pages s’attardent sur la hantise de marcher ou même de s'asseoir…
Le dessin dynamique profite d’un trait net qui facilite la lecture de l’action avec des personnages immédiatement identifiables. À ce tableau de classe, s’ajoutent les mises en scènes macabres de suicides qui empêchent la tension de redescendre.
Signal 100 s’ouvre par une mise en place classique mais tout de même assez efficace.
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