Le synopsis de l'album
Yuzu et Karin sont deux sœurs au caractère très différent, l’une fofolle, l’autre sérieuse. Entre deux bagarres pour rire avec les garçons, elles enjolivent le quotidien à coup d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Trouver un nouveau foyer pour des chatons abandonnés, débusquer une mystérieuse librairie qui n’ouvre qu’à minuit ou improviser une piscine sur un toit d’immeuble… aucun défi ne leur résiste !
Toujours accompagnées de Zanzibar, le plus grognon des chats du quartier, elles traquent les légendes locales et découvrent petit à petit que le merveilleux n’est jamais très loin…
La critique ZOO
Le mot « Roji » désigne un petit jardin japonais qui se distingue par sa simplicité. Et c’est bien de la simplicité du petit jardin secret de deux sœurs et de leurs amis dont parle le joli manga Roji ! paru aux éditions Ki-oon.
Yuzu et Karin sont deux petites filles aux caractères diamétralement opposés. Si Yuzu est fantasque et spontanée, Karin est elle plutôt réfléchie et sensée. Cela ne l’empêche pas de suivre son aînée dans des quêtes quotidiennes fantaisistes. Et si l’on pistait le chat Zamzibar pour voir où vont les chats quand ils s’enfuient par exemple ? Et si l’on découvrait la mystérieuse librairie de minuit ? Et si l’on se baignait dans une piscine en haut d’un immeuble ?
© Keisuke Kotobuki / Ki-oon
Roji ! surprend par son univers. D’un premier abord classique, puisqu’il semble s’agir d’un manga jeunesse formaté, il dévie immédiatement vers une narration plus riche et complexe. Poésie, absurdité, fantaisie, voire une certaine folie se mêlent habilement à l’univers des deux petites filles.
Les couleurs pastel et douces contribuent à ce plaisir inattendu. Parallèlement à un dessin classique avec quelques tics graphiques agaçants issus du manga, comme le détourage blanc des personnages, elles orientent faussement les préjugés du lecteur pour mieux le surprendre.
Roji ! est donc une agréable surprise. L’univers des deux petites filles mêle humour, poésie et une jolie maîtrise de l’absurde. La narration est encore timide et quelques habitudes graphiques parasitent un peu une douce fantaisie qui gagnera sans doute au fil des tomes.
La bande annonce sur l'album
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