ZOO
couverture de l'album

Série : La maison du soleilTome : 13/13Éditeur : Pika

Collection : Shojo

Genres : Manga, Sentimental, Shojo

Prix : 6.95€

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    note Zoo3.0

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Le synopsis du manga

Hiro invite Mao à un second rendez-vous en tête à tête. Envahie par le stress, la jeune fille a un comportement étrange, mais la bienveillance d’Hiro l’aide à retrouver calme et raison. Nos deux héros repensent à tout ce qu’ils ont vécu jusqu’à présent… L’heure d’exprimer les sentiments qu’ils réfrènent depuis bien longtemps semble avoir enfin sonné !

La critique ZOO Le Mag

Une conclusion fort romantique pour La maison du soleil, qui n’en a longtemps pas fait son fonds de commerce. Cette série lumineuse est parfaite pour ce début d’année.

Mao et Hiro, autant voisins qu’amis d’enfance, cohabitent moins par choix que par nécessité. Ils tentent de panser en commun leurs blessures. En effet, Mao, adolescente calme et gentille, ne se sent plus à sa place dans sa cellule familiale fraîchement éclatée.

TAIYO NO IE

TAIYO NO IE © TAAMO / Kodansha Ltd.

Hiro, lui, peine à consolider les liens entre les derniers membres de sa famille proche après le décès de ses parents. Leur vide intime similaire, ce besoin de recréer un cercle relationnel uni, les rapprochera pas à pas tandis qu’ils s’apprivoiseront lentement en se réappropriant le concept de foyer.

Entre quatre murs et deux sentiments

Le thème pourrait sembler un peu usé. Le catalogue d’héroïnes laissées pour compte par leur famille et obligées de vivre avec des membres de la gente opposée est assez épais. La maison du soleil aborde cependant ce thème fondateur subtilement différemment. L’auteur se tient dans un premier temps éloigné des grandes tragédies en laissant à sa déracinée la possibilité de retrouver son foyer à tout moment.

Elle base son récit sur un mal-être délicat, légitimement difficile à assumer et sur des personnalités aux résolutions doucement vacillantes. La force du récit restera sa capacité à mettre en mots un bourdonnement sentimental trouble véritablement universel, en quantifiant l’absence, le manque, en définissant la dissolution, en arguant du droit à la gêne. Son objectif initial n’est pas de décrire une course à l’amour mais une course au sentiment d’appartenance. Ainsi, la conclusion romantique n’a aucune espèce d’importance. De même, la définition ainsi révélée de la notion de famille n’a de même aucun poids en elle-même. Le retour à la plénitude est la seule quête que le récit intime d’entreprendre à ses lecteurs.

Article publié dans le magazine Zoo n°69 Janvier - Février 2019

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