Bienvenue dans un monde où le papier a été banni car tout ce qui y est écrit se réalise, donnant vie à des personnages de papier : les Papercuts. Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart partent en direction de Paris pour tenter de sauver Pierre Verne condamné à mort par la reine d’Angleterre. Leur quête emplit ce cinquième tome haletant.
Cette deuxième saison de City Hall démarre sur les chapeaux de roue ! Elle nous happe dès l’ouverture sans jamais décélérer… Cette course contre la mort concerne non seulement Pierre Verne mais aussi le monde entier, menacé d’apocalypse… Le scénario est d’autant plus passionnant que les seules armes à disposition de nos héros sont finalement l’inspiration et l‘intelligence.
Le scénario de ce tome ne manque ni de l’une ni de l’autre ! Il les agrémente même d’agréables rencontres avec des personnages illustres, comme Victor Hugo, Nikola Tesla ou Edgard Allan Poe. Dépoussiérés et jubilatoires ils sont souvent prétextes à de nouvelles révélations surprenantes ou à des clins d’œil plein d’actualité, notamment au sujet de l’environnement.
Le dessin au trait précis, donne une vivacité et un mouvement continu à l’action. Celle-ci peut ainsi nous embarquer dans son tourbillon sans le moindre effort. Les scènes de combat sont bien séquencées pour que l’on ne s’y perde jamais. Cette clarté dans l’action est un vrai plaisir pour les yeux tout comme l’expressivité des personnages ainsi que leur tenue et leur posture.
Ce tome excellent colle parfaitement au très bon niveau de cette série française qui nous rappelle que l’écriture peut changer le monde.
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