Le synopsis du manga
Naïf et studieux, Angelo Da Canossa n’est guère armé pour la vie d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa rencontre avec Cesare Borgia, rejeton d’une famille à la réputation sulfureuse, dont le père est sur le point d’accéder au Saint-Siège ?
Rivalités entre les différentes factions de l’université, machinations politiques et luttes fratricides, Angelo va partager les années de formation d’un jeune homme en passe de devenir l’un des personnages les plus fascinants de l’Histoire. À ses côtés, il croisera le chemin de certains de ses contemporains les plus célèbres, de Christophe Colomb à Machiavel en passant par Léonard de Vinci…
Fuyumi Soryo lève le voile sur le destin hors du commun de l’énigmatique Cesare Borgia dans un manga d’une richesse historique rare, tout simplement passionnant.
La critique ZOO
Les cités de Pise et de Florence sont en effervescence car Giovanni Médicis va passer son oral pour devenir Cardinal. En cas de réussite, l’honneur rejaillira sur les deux villes. L’enjeu est aussi de taille pour les Borgia et Cesare, membre du jury, en a conscience… Ce tome prépare en douceur les aventures à venir de Cesare et sa famille.
Dans ce dixième volume, nous retrouvons tous les personnages clés des albums précédents. Même Angelo reprend la place de choix qu’il occupait avant sa blessure, pour notre plus grand plaisir. L’ascension épique de Cesare Borgia fait une pause bienvenue pour laisser plus de place à Giovanni Médicis, son allié. Le jeune Médicis doit réussir son examen pour devenir cardinal, sans que l’on ait l’impression que tout est joué d’avance.
Cet examen marque la fin des études pour l’ensemble des protagonistes. Arrivé au moment des adieux, le récit offre des flash-back au ton léger et nostalgique. Ceux-ci permettent de s’arrêter un peu sur les peurs et les doutes que tous ressentent en cette veille d’entrée dans le monde des adultes. On se laisse bercer avec plaisir par cette douce atmosphère car nous savons que rapidement les évènements s’enchaîneront, emportant tout ce monde dans le flot de l’Histoire.
Le dessin ne dénote pas par rapport à la grande qualité des volumes précédents. Ce dixième tome fait la part belle au travail exceptionnel autour de la reproduction d’œuvres d’art. Notamment les toiles religieuses célèbres de l’époque qui sont simplement superbes.
Ce tome excellent sonne comme une fin de saison tout en prenant soin de glisser de-ci de-là quelques éléments pour la prochaine, qui s’annonce flamboyante.
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