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La fillette au drapeau blanc

couverture de l'album La fillette au drapeau blanc

Éditeur : Akata

Scénario : Tomiko HigaDessin : Saya Miyauchi

Genres : Historique, Manga, Shojo

Public : À partir de 12 ans

Prix : 7.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga La fillette au drapeau blanc

Avril 1945, Okinawa. Tandis que le Japon est rentré en guerre depuis quelque temps déjà, la petite île tropicale nippone semble encore épargnée par les conflits. C’est là-bas que vit la petite Tomiko, dans la joie et la bonne humeur, malgré l’absence de sa mère. Pourtant, quand les bombardements commencent et que son père doit partir sur le front, son quotidien bascule et ... Désormais, il lui faudra survivre ... Survivre, envers et contre tout !!


La critique ZOO sur l'album La fillette au drapeau blanc

La Fillette au drapeau blanc conte l'histoire d'une fillette japonaise, Tomiko, perdue au milieu de la bataille d'Okinawa, en 1945. Séparée des siens, elle se cache dans les grottes de son île entre deux champs de bataille en espérant survivre. Saya Misauchi adapte ici l'autobiographie de la véritable Tomiko dans un one-shot émouvant et instructif.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'archipel d'Okinawa resta longtemps épargné par les bombardements mais la guerre finit par débarquer sur ses rivages. L’armée américaine approche : Tomiko, une fillette de six ans, s'enfuit avec son frère et ses sœurs avant de les perdre dans la panique. Commence alors une longue errance pour survivre et retrouver sa famille.

Malgré l'horreur de son contexte de débâcle militaire et ses faux airs du Tombeau des lucioles, ce manga ne démoralise pas autant qu’on pourrait le croire. Très maligne, Tomiko va errer de grotte en grotte en évitant les bombes comme les soldats en déroute et en survivant miraculeusement aux massacres qui ont lieu autour d'elle. On s'émerveille de la débrouillardise de cette fillette, capable de trouver du sucre en suivant une colonie de fourmis. Son regard enfantin sur la guerre bouleverse mais le récit demeure plein d’espoir et se veut un plaidoyer pacifiste universel au nom des premières victimes de toute guerre : les civils.

Le trait, presque rétro, retranscrit toute l'horreur vécue par l’héroïne. Sa dureté révèle la violence dans toute sa crudité. Des photos d'archive remplacent parfois le dessin sur certaines cases, notamment celle qui immortalisa Tomiko avec son drapeau blanc. Le manga contient également un dossier évoquant les recherches de la mangaka.

La Fillette au drapeau blanc est de ces rares titres durs mais forts et poignants, dans la lignée des mangas-témoignages de qualité dont Akata se fait une spécialité.


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