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Les Contes de la ruelle

couverture de l'album Les Contes de la ruelle

Éditeur : Gallimard Jeunesse

Scénario : Jun NieDessin : Jun Nie

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 9 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du manga Les Contes de la ruelle

Dans un quartier paisible du vieux Pékin, vivent Doubao, un grand-père facétieux , et Yu'er, la petite fille qu'il a adoptée. Bien que paralysée des jambes, Yu'er est gaie et pleine de vie. Avec les autres enfants de la rue, elle part à la chasse aux insectes, écrit des lettres aux extra-terrestres et rêve de s'envoler au-dessus de la ville. Chaque évènement est source de joie, et s'imprègne même d'une douce magie quand son pépé s'en mêle.


La critique ZOO sur l'album Les Contes de la ruelle

Rien n’est plus fort que la nostalgie de l’enfance, surtout lorsqu’elle est mise en cases par Nie Jun. À travers ses Contes de la ruelle, l’auteur chinois nous offre quatre nouvelles débordantes d’espièglerie et de poésie.

Dans les ruelles chaleureuses d’un vieux quartier de Pékin, le petite Yu’er coule les heures les plus joyeuses de son enfance. Même paralysée, la fillette croque à pleine dents cette insouciance, entre les balades avec les copains et les chasses aux insectes. Et puis, il y a son grand-père Dubao, en compagnie de qui chaque instant devient féerique.

Et leur complicité provoque des étincelles ! Aussi bien chez l’adorable Yu’er que le facétieux Dubao, on retrouve la malice et l’innocence qui font le charme de l’âge tendre. Les farces, les éclats de rire et autres pérégrinations du duo prennent les allures d’un doux rêve, sans pour autant fuir les dures fatalités de la vie. Le handicap, la peur de l’échec, le manque d’un être cher ont aussi leur place dans cet album et sont exorcisés par des récits chargés en humour et onirisme.

Une candeur que Nie Jun relève grâce à un dessin d’une douceur inégalable. Avec son trait rond et un maniement aérien de l’aquarelle, l’artiste apporte un vent de fraîcheur à sa galerie de personnages. Expressifs et colorés, les habitants de la ruelle en attendriraient plus d’un, même quelqu’un d’aussi aigri et pessimiste que le vieux Hu Xhizi. Le décor du vieux Pékin vient quant à lui ajouter une touche de fantaisie dépaysante. Chaque statue traditionnelle, chaque bruissement d’arbre, chaque bourdonnement d’abeille vibre de magie de la première jusqu’à la dernière case.

Les Contes de la ruelle sont une belle ode à l’enfance, à remettre entre les mains d’un vieux lecteur qui veut ressasser des souvenirs ou bien au jeune en train de les construire...

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