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Lazarus - T1 : Pour la famille

couverture de l'album Pour la famille

Série : LazarusTome : 1/8Éditeur : Glénat BD

Scénario : Greg RuckaDessin : Michael LarkAuteur :

Collection : Comics

Genres : Comics, Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 10.00€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Pour la famille

La main qui frappe et le bouclier qui protège...

Dans un futur proche et dystopique, les gouvernements ne sont plus que des concepts archaïques : le monde n’est plus divisé par zones géographiques mais par frontières financières. La richesse est synonyme de pouvoir, mais elle n’est l’apanage que d’une poignée de familles qui la conservent jalousement. Le reste de l’humanité peut bien aller au Diable... Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un entrainement intensif, et obtenir le meilleur de ce que l’argent et la technologie peuvent offrir. Cette personne est à la fois la main qui frappe et le bouclier qui protège ; le représentant et le gardien de son clan, son... Lazarus ! Dans la famille Carlyle, le Lazarus est une femme, sexy et redoutable, baptisée Forever. Laissée pour morte dans un combat sans merci, Forever ne devra son salut qu’à ses insoupçonnables ressources. Mais est-elle prête à affronter la vérité ? Ceci est son histoire...


La critique ZOO sur l'album Pour la famille

Dans un futur proche, l’Amérique, c’est devenu n'importe quoi ! La plus grande partie de la population mondiale a un statut de presque esclave pendant que le pouvoir et le fric sont aux mains d’un petit nombre de « familles », qui se comportent en dynasties monarchiques modernes. Classique et efficace ?

Mais qu’est ce qu’un Lazare ? L’un des enfants de ces familles, modifié génétiquement pour devenir un super-soldat increvable, froid et qui ne se pose aucune question. Il exécute les ordres de la Famille, parce qu’il n’a été conçu que pour obéir à la Famille. Notre protagoniste du jour est l’une de ces Lazares, experte en démolition et opérations commandos. Mais bon voilà, y’a des jours, elle se pose des questions...

Lazarus s’ouvre sur un premier chapitre rythmé et violent mettant efficacement en place les bases de l'histoire, qui paraissent alors plutôt prometteuses. Mais rapidement, l’excitation retombe. Le système oligarchique en place, finalement assez classique dans la fiction, manque d’une véritable base idéologique ou sociale qui pourrait expliquer qu’il ne se soit pas encore écroulé.

Le véritable problème vient du fait que ce système et ses « piliers », c’est à dire les 10 personnes maximum qui en profitent, ne sont pas crédibles. Assoiffés de pouvoir, arrogants, manipulateurs, imbus d’eux-mêmes et méprisant la plèbe, on a l’impression de les connaître par cœur au bout de deux répliques… Parce qu’on les a déjà vus et entendus au cinéma, à la télévision, ou dans d’autres séries et pas forcément les meilleures.

Pour autant, tout n’est pas à jeter, loin de là. Le dessin réaliste est vraiment réussi, et plusieurs pistes sur le transhumanisme, le déterminisme social et familial et l’exercice du pouvoir sont intéressantes. Mais malheureusement trop peu fouillées dans ce premier tome pour détourner l’attention des éléments les moins convaincants de l’album.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de Agent Graves

5.0

Une excellente surprise ce recueil ! Une série dynamique, plus complexe que les premières pages ne le laissent présager, que vous aurez probablement du mal à lacher au moment de refermer ce premier recueil. Une vraie réussite !

Le 10/04/2015 à 10h30