ZOO

Placerville

couverture de l'album Placerville

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Christophe BecDessin : Cyrille Ternon

Collection : Flesh & Bones

Genres : Fantastique

Public : A partir de 18 ans

Prix : 9.99€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.8
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis du comics Placerville

Ne la regardez surtout pas dans les yeux !

Quelque part sur une route de campagne, aux États-Unis. Une mère et sa fille croisent sur le bas-côté une énigmatique petite fille dont le visage est caché par ses longs cheveux noirs. Que peut bien faire une enfant toute seule dans un endroit si isolé de tout ? Elles décident de s’arrêter pour en avoir le cœur net. Elles n’auraient jamais dû...

Combinant les codes du film de revenants façon The Ring à ceux du road-movie, Placerville est un récit surnaturel et effrayant qui ne vous fera plus prendre la route de la même manière...


La critique ZOO sur l'album Placerville

En pleine campagne américaine isolée, les légendes effrayantes se multiplient... Un vieil homme est mort piqué par des dizaines d'araignées, une jeune femme et son enfant ont disparu : la semaine est rude pour le shérif de Placerville. Son enquête teintée de surnaturel commence fort mais se révèle finalement peu effrayante.

En 1951, une mère et sa fille roulent de nuit en rase campagne. La discussion va bon train jusqu'à ce que la plus jeune aperçoive une petite fille seule, abandonnée sur le bord de la route. Elles décident de faire demi-tour pour la récupérer et vont vivre une expérience effrayante...

Le récit de Christophe Bec repose sur des grands classiques de l'horreur. On retrouve la route de campagne sinueuse, le fantôme féminin en chemise blanche aux airs de la revenante de Ring et un lot de disparitions anciennes inexpliquées. Le shérif consciencieux et gentil fait face à la famille désespérée par la disparition du jour dans une enquête suffisamment dense pour offrir une histoire prometteuse.

La BD se dévore et se questionne au fil de la lecture inquiétante, qui annonce du grand Christophe Bec. Mais petit à petit, les rouages se grippent et de prometteuse l'histoire devient frustrante. Au fil des pages, les scènes s’enchaînent sans donner les rebondissements attendus. La conclusion de ce one-shot brille quant à elle par son manque d’originalité.

Heureusement le trait réaliste et précis de Cyrille Ternon appuie la montée de l'angoisse. Son dessin accentue l'atmosphère de ces lieux de campagne isolée et brumeuse tandis qu’il permet aux personnages, très expressifs, de transmettre leur peur pour faire frissonner le lecteur avec eux...

Placerville démarre en trombe mais s’essouffle à mi-parcours pour laisser son lecteur en rade sur la route de l’épouvante.


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Commentaire et critiques (1)

Dommage :-(

Le 20/09/2018 à 23h34