ZOO

Minimum Wage - Salaire minimum, galère maximum

couverture de l'album Minimum Wage - Salaire minimum, galère maximum

Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : Bob FingermanDessin : Bob Fingerman

Collection : Roman Graphique

Genres : Humour, Récit de vie

Prix : 24.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Minimum Wage - Salaire minimum, galère maximum

New York, début des années 90. Rob, sensible dessinateur pornographique, et Sylvia, ambitieuse standardiste d’un salon de coiffure, ont pris une grande décision, celle de faire leur vie ensemble. Mais entre les recherches d’appartement, la précarité du travail et les problèmes familiaux, la route est longue jusqu’au mariage…


La critique ZOO sur l'album Minimum Wage - Salaire minimum, galère maximum

New York, dans un passé pas si lointain. Rob vivote grâce à ses BD pornos et Sylv’ coiffe des veilles qui la font tourner en bourrique. Ensemble, ils forment un couple dont la vie est narrée avec un ton juste et souvent drôle.

Sous la plume d’un autre que Bob Fingerman, les aventures d’un jeune couple en galère de thunes aurait pris un tour misérabiliste ou niais. Ici, rien à voir : la mise en scène sans fard d’un groupe de potes cintrés, d’un couple plutôt barré et d’une ville sous ses aspects les plus prosaïques donne un ton heureux et légèrement acide à cette comédie.


Dans cet album, on peut rire de tout, que ce soit les jobs pourris de Rob, réduit à bosser pour un gros lard infect de l’industrie du X, ses fantasmes, plus ou moins avouables, ou encore l’avortement de Sylvia. Même quand l’heure est grave, le rire n’est pas loin, histoire de contrebalancer la franchise du propos. Et tous les moyens sont bons, du gag récurrent, à l’humour visuel en passant par l’absurde. Si l’ensemble suinte les années de galère, l’autodérision permet même aux détails glauques d’être marrants.

Les visages caricaturaux des personnages sont pour beaucoup dans la prise de recul par rapport à ce début dans la vie plutôt miteux. On peut allégrement se moquer des mésaventures quotidiennes de ce couple aux traits bonhommes mais pas candides. Même si certaines proportions peuvent sembler fantaisistes, ces êtres de papier sont assez sympathiques à l’œil pour nous faire suivre avec attention leur vie professionnelle et sexuelle…

Les Humanoïdes associés ont eu une riche idée de sortir cette bande dessinée dans une traduction complète et intelligente : l’occasion de plonger dans une œuvre qui a marqué le scénariste de Walking Dead.

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