ZOO

Neonomicon

couverture de l'album Neonomicon

Éditeur : Urban Comics

Scénario : Alan MooreDessin : Jacen Burrows

Collection : Indies

Genres : Fantastique, Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 17.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Neonomicon

Des agents du FBI visitent l’un de leur ancien collègue interné dans un asile psychiatrique. Deux crimes lui ont été imputés. Depuis, ce dernier, Sax, ne parle plus, mais cela n’empeche pas Lamper et Brears d’enquêter sur cette sombre histoire. De l’univers des dealers de leur ville, aux cercles fermés d’initiés à des rituels sexuels pour le moins étranges, les deux agents sont bien loin d’imaginer ce qui s’est réellement passé…


La critique ZOO sur l'album Neonomicon

Alan Moore nous livre le plus beau des hommages à H.P. Lovecraft. Accompagné du magnifique dessin de Jacen Burrows saupoudré aux hallucinogènes, il offre un comic déconseillé aux âmes sensibles non initiées à l’univers de cet auteur macabre culte.

N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort. Les tentacules de Cthulhu ont trop démangé l’imagination d’Alan Moore. Dans son Neonomicon, il narre la descente aux enfers d’un agent du FBI qui se croyait plus maligne que les Anciens.

Tous les ingrédients d’une bonne histoire cthulienne sont réunis. Le prologue est particulièrement réussi. A travers l’enquête finement construite et l’expérience mystique d’un premier agent du F.B.I., Alan Moore offre à son dessinateur Jacen Burrows l’occasion d’établir de véritables oeuvres d’art contemporain, explorant le délire visuel du mythe lovecraftien.

La suite du récit retrace la contre-enquête de deux autres agents du FBI. A la suite du prologue, ils remontent la piste d’une secte vouant un étrange culte aux romans de Lovecraft. Certes les mésaventures de l’héroïne d’Alan Moore basculent dans une dimension sexuelle quelque peu dérangeante car non nécessaire. Cependant, l’ambiance graphique de Burrows demeure sinistre et glauque à souhait, épousant parfaitement les tournures scénaristiques plus ou moins dépravées.

Une orgie bisexuelle aux fins messianiques était-elle nécessaire à cet hommage lovecraftien ? Rien n’est moins sûr. Si les non-initiés refermont avec peur ce Neonomicon, les fans se régaleront de cet hymne au grand maître du macabre.

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