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André Franquin

Professions :  Auteur , Auteur adapté , Coloriste , Dessinateur , Scénariste

Naissance : 3 janvier 1924

Décès : 5 janvier 1997

Nationalite : Belge

Genre BD : -,Autour de la BD,Aventure,Documentaire BD,Humour

Editeur : Aedena,Anagraphis,ASA (Edições ASA) - Público,Audie,Bédérama,Bédésup,Boiselle Lohmann,Casterman,CFC ÉDITIONS,Champaka,Chevron,Cobra,Comixland,Crédit mutuel,Croix-Rouge,Dargaud,DBD,De Loz,Dessis,Distri B.D.,Dolci promotion,Dupuis,Editions du Lion,Epsilon BD,Fiat,Figaro,Fluide Glacial,France Loisirs,Gibert,Glénat BD,Goupil,Hachette,Héritage,Himalaya,J'ai Lu,JLMDD'S,Khani,KIS.S,Kunst der Comics,L'atelier,La Sirène,Le Lombard,Les éditions de l'amateur,Librairie Durango,Libro Sciences,Lion,Livre de Poche,Magic Strip,Magnard,Mango,Marsu Productions,Michel Deligne,Noir Dessin Production,Pirate,Prisma Editions,Prisma Media,Rombaldi,Shell,Vaillant,Vas-y, étonne-moi ! Éditions,Yann Rudler

La biographie de André Franquin

Né à Etterbeek le 3 janvier 1924, André Franquin dessine dès son plus jeune âge. Après s'être quelque peu ennuyé aux cours de l'école Saint-Luc à Saint-Gilles, il devient, en 1944, apprenti animateur à l'éphémère compagnie CBA où il a pour compagnons Eddy Paape, un vétéran du studio, le jeune Morris et, peu après, le débutant Peyo. Morris livrant des cartoons au MOUSTIQUE, il se voit traîné par son copain aux Éditions Dupuis où Jijé les prend sous son aile et leur présente son élève Will. Logeant chez la famille Gillain à Waterloo, cette joyeuse troupe formera "la bande des quatre".

Le père de Valhardi lui propose de reprendre le personnage de Spirou, ce qu'il fait en dessinant Le Tank, une histoire complète publiée dans l'Almanach Spirou 1947, puis en poursuivant à partir de la sixième planche une aventure en cours, Les Maisons préfabriquées. Parallèlement, il réalise de nombreuses illustrations dans l'hebdomadaire SPIROU et le magazine scout PLEIN-JEU, ainsi que des cartoons pour LE MOUSTIQUE et des couvertures pour LES BONNES SOIRÉES.

De 1948 à 1949, il suit Jijé et Morris aux États-Unis et au Mexique, mais la nostalgie de son Bruxelles natal et de sa promise l'amène à écourter le périple et à rentrer en Europe avant ses compagnons.

Durant dix ans, il va se consacrer essentiellement à la série Spirou et Fantasio et à l'animation du journal : récits complets spéciaux, animations de couvertures, illustrations diverses. L'univers du petit groom va prodigieusement s'enrichir en personnages superbes: le comte de Champignac, l'incroyable Marsupilami (1952), la journaliste Seccotine, les redoutables Zantafio et Zorglub, etc. D'épisodiques collaborateurs lui viendront parfois en aide pour un récit : les scénaristes Henri Gillain (Il y a un sorcier à Champignac) et Maurice Rosy (Le Dictateur et le champignon), Greg pour les Zorglub, le décorateur Will (Les Pirates du silence). Mais l'ensemble est entièrement dominé par le talent du génial perfectionniste.

Un bref malentendu avec les services de l'éditeur le pousse à lancer parallèlement la série à gags Modeste et Pompon dans TINTIN en 1955. La situation s'éclaircit néanmoins rapidement et dès 1959, il abandonne ces personnages à d'autres mains.

L'accueil enthousiaste réservé à tout ce qui sort de sa plume et de son pinceau contraint à une production effrénée cet homme qui ne sait pas dire non. En 1957, il a effectué un ballon d'essai avec un "héros sans emploi", l'immortel Gaston, imaginé avec Yvan Delporte pour animer les pages rédactionnelles : son succès est tel que le gaffeur de la Rédaction doit vite aborder la vraie bande dessinée et Franquin se trouve avec plusieurs planches à réaliser par semaine. Car il n'est pas question de réduire le rythme de "Spirou" et un quotidien français, LE PARISIEN LIBÉRÉ, requiert trois aventures de ce personnage en prépublication exclusive. Un petit atelier Franquin est improvisé pour répondre à la demande. Tandis que Jidéhem l'assiste sur Gaston, Roba participe aux épisodes pour LE PARISIEN, Greg et Marcel Denis lui apportent des scénarios et des idées.

Franquin est néanmoins contraint de délaisser une de ses plus récentes créations, Le Petit Noël, et de se battre pour rétablir sa santé affaiblie par tant de fatigues. Une dépression l'oblige à interrompre un de ses plus remarquables récit, QRN sur Bretzelburg, mais il se fait un point d'honneur à poursuivre malgré tout Gaston Lagaffe.

Spirou lui pèse et il passe le relais à Fournier en 1968 après une ultime prouesse parodique, Panade à Champignac, où il cherche à se libérer de la contrainte des héros traditionnels et des récits classiques.

Il se tourne entièrement vers le gag en une planche avec Gaston et commence, en 1972, la réalisation de ses premiers (adorables) monstres pour l'animation des couvertures de SPIROU. Ces étonnantes créatures seront partiellement réunies dans l'album Cauchemarrant (Éditions Bédérama en 1979), puis seront reprises en cartes postales aux Éditions Dalix.

Il crée ses premières Idées noires dans LE TROMBONE ILLUSTRÉ, éphémère supplément animé par Yvan Delporte en 1977 dans SPIROU, et les poursuivra dans le mensuel FLUIDE GLACIAL.

L'âge venant, sa production se restreint et Gaston n'atteindra pas les mille gags, au grand dam de ses millions d'admirateurs.

En 1987, Marsu-Productions lance le Marsupilami dans de grandes aventures autonomes et en confie la réalisation graphique à Batem, sous la supervision de Franquin au début de la série. Greg, puis Yann, Fauche et Adam en assumeront le scénario.

Deux ans plus tard, Franquin crayonne en un style totalement libéré des lourdes contraintes de la BD une foison de petits personnages, les Tifous, qui feront l'objet de dessins animés télévisés par les studios ODEC/Kid Cartoons, sur des scénarios de Delporte, Xavier Fauche et Jean Léturgie.

Franquin nous a quittés le 5 janvier 1997 peu avant l'édition chronologique rénovée de Gaston Lagaffe en dix-sept volumes aux Éditions Dupuis, à laquelle il convient de joindre deux tomes complémentaires établis par Marsu-Productions avec les dessins oubliés ou écartés par l'auteur de son vivant.

Franquin a par ailleurs corédigé avec Delporte plusieurs épisodes fantastiques de la série Isabelle, illustrée par Will, ainsi que Les Démêlés d' Arnest Ringard et la taupe Augraphie, mis en images par Frédéric Janin.

Hergé se considérait comme un piètre dessinateur face à ce grand artiste qui a imprimé son empreinte sur le journal de SPIROU et ce que l'on appelle l'École de Marcinelle. Son style expressif et devenu de plus en plus nerveux avec la maturité a apporté vie, humour et dynamisme à la "ligne claire".

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