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Dragon Ball et la censure, une longue histoire

Si la censure de certains passages de la version française du dessin animé Dragon Ball Super a fait parler d’elle, ce n’est pas la première fois que la série d’Akira Toriyama fait face aux coups de ciseaux européens.

Quand Dragon Ball arrive en Europe, que ce soit en dessin animé ou en manga, le phénomène prend de telles proportions qu’il inquiète médias et associations de parents. Dragon Ball est taxé d’ultra-violence et même d’incitation à la pédophilie, entre autres à cause de ses combats et des allusions sexuelles qui font son sel. Et si les petites culottes de Bulma font aujourd’hui sourire plusieurs générations de lecteurs, elles ont valu à son éditeur européen, Glénat, une perquisition dans ses locaux belges. Cette décente de police s’est même soldée par un retrait de la série des librairies belges en 1996 ! L’interdiction a bien sûr été levée depuis.

Si aujourd’hui Toonami, qui diffuse la série animée Dragon Ball Super en France, a coupé certains passages des premiers épisodes à cause « d’une obligation légale » liée à son jeune public, la chaîne retransmets la version non censurée à une heure plus tardive. Et le manga tiré de cet animé, est, lui, disponible en France et en Belgique, sans la moindre coupure par rapport à l’œuvre japonaise.

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