ZOO
couverture de l'album Cannibales

Série : BarracudaTome : 5/6Éditeur : Dargaud

Scénario : Jean DufauxDessin : JérémyColoriste : Jérémy

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Cannibales

Jean Dufaux et Jérémy ne laissent aucun répit aux pirates dans ce tome 5 de Barracuda. Tandis que Raffy est otage des Espagnols, Maria, Goudron, Jean Coupe-Droit et Emilio fuient vers l'île des Ranelagh. La joie de retrouver le Barracuda est de courte durée. Cette île n'est pas plus hospitalière que Puerto Blanco : les tortures des Espagnols sont bien civilisées face au cannibalisme de la tribu des Moori ! Blackdog résistera-t-il à leur sorcier ? Le diamant du Kashar n'a pas fini d'éveiller les convoitises...


La critique ZOO sur l'album Cannibales

Dans ce cinquième tome, la gouverneure de l’île de Puerto Blanco, Jean Coupe-Droit, perd son pouvoir et doit prendre la fuite sur une île voisine où est amarré le bateau de Blackdog. Ce dernier a mis la main sur le fameux diamant du Kashar mais… Sur un rythme échevelé, Jean Dufaux poursuit son histoire de pirates, magnifiquement illustrée par le jeune et prodigieux Jérémy, digne élève de feu son mentor, Philippe Delaby.

Alors que Blackdog a enfin mis la main sur une pierre dotée d’un étrange pouvoir maléfique, il est également prisonnier d’une tribu cannibale dont le sorcier convoite également le fameux joyau… Avec tous les rebondissements qui s’enchainent, le Barbe-Rouge de Victor Hubinon et de Jijé, peut tranquillement aller se rhabiller !

Ayant dû provisoirement interrompre la réalisation de ce nouvel épisode pour achever le quatrième volet de La Complainte des Landes perdues après le décès subit de Philippe Delaby, Jérémy retrouve son univers qu’il anime de toute sa fougue graphique. Sa jubilation créative est prégnante à chaque page.

Prévu initialement pour composer un triptyque, le scénario de Jean Dufaux, sans doute dopé par l’exceptionnelle prestation graphique de son partenaire, s’enrichit de nouvelles péripéties, de nouveaux personnages, à tel point qu’à l’issue de cet épisode on peut douter qu’il bouclera son histoire avec le prochain tome. Cette manière de tirer à la ligne, qui n’est hélas pas une première chez lui, l’entraîne cependant à perdre de sa crédibilité initiale, tant certaines situations s’avèrent rocambolesques. Et comme souvent, il ne peut s’empêcher d’émailler son récit par une touche fantastique un peu trop facile.

Dans son introduction, il brocardait un peu la série des films Pirates des Caraïbes. Mais au vu de ce dernier tome, en quoi serait-il plus novateur que Gore Verbinski ou, pour rester dans le domaine de la bande dessinée, plus crédible qu’un Jean-Michel Charlier ?

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