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couverture de l'album La Mort aux yeux verts

Série : Une enquête de l'inspecteur CanardoTome : 24/25Éditeur : Casterman

Scénario : Benoît SokalDessin : Benoît Sokal

Collection : Ligne rouge

Genres : Polar / Thriller

Prix : 10.99€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Mort aux yeux verts

Quand Canardo se lance à la poursuite de l'assassin de son vieil ami Garenni, ce n'est pas vraiment pour le remettre aux mains de la justice !


La critique ZOO sur l'album La Mort aux yeux verts

Suite directe de Mort sur le lac, La mort aux yeux verts vient conclure magistralement cette histoire. Garenni, commissaire à la retraite, est retrouvé foudroyé par un éclair, une mort suspecte aux yeux d’Angela, sa fille. Avec Canardo, elle va tenter de faire toute la lumière sur les sombres trafics qui fleurissent au Belgambourg. Noir et jubilatoire, ce diptyque se hisse parmi les meilleurs titres de la série.

Benoît Sokal, secondé depuis quelques albums par son fils Hugo, nous mitonne comme à son habitude un scénario en prise directe avec l’actualité la plus brûlante. Qu’on se souvienne de son adroite transposition de l’affaire DSK dans son univers animalier avec Piège de miel ! Son Belgambourg, paradis fiscal et lessiveuse d’argent sale ressemble étrangement à un pays membre de la CEE, situé entre la Belgique et la France.

Sur fond d’immigration clandestine, de réfugiés débarquant en masse et mettant en péril toute la hiérarchie sociale, rien n’échappe au regard acéré des auteurs. Et comme toujours, nous avons droit à des aphorismes et des dialogues finement ciselés, dignes, excusez du peu, d’un Michel Audiard au meilleur de sa forme. On trouve dans Canardo tout l’humour qui fait tant défaut à Blacksad mais aussi une vision politique en prise directe avec notre société.

Pascal Regnauld, au dessin depuis le dixième tome, est (enfin !) pleinement crédité pour son excellent travail en page de garde des deux derniers albums alors qu’auparavant il n’avait eu droit qu’au vague statut de « collaborateur ». Car dès sa reprise il a su parfaitement se glisser dans le moule graphique de Sokal, tant au niveau du dessin que de l’usage de la couleur.

S’étant récemment lancé dans d’autres réalisations avec Trou de mémoire, il serait dommage qu’il abandonne ce Canardo qu’il a su si bien s’approprier.

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