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Roma - T5 : La Peur ou l'Illusion

couverture de l'album La Peur ou l'Illusion

Série : RomaTome : 5/5Éditeur : Glénat BD

Scénario : Éric Adam, Pierre Boisserie, Gilles Chaillet, Didier ConvardDessin : Régis Penet

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Fantastique, Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
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Le synopsis de l'album La Peur ou l'Illusion

306. Constantin Ier règne sans partage sur un empire s’étendant de la mer du Nord à l’Orient. Sa mère, Hélène, fervente chrétienne, le pousse à la conversion et à imposer la religion du Dieu unique à tous ses citoyens. Les familles Leo et Aquila sont toujours les gardiennes et les garantes de la stabilité du Palladium, mais elles doivent désormais célébrer leur culte de manière clandestine. L’Empereur vient de fonder une seconde capitale pour l’Empire Romain d’Orient : Constantinople. Sous la pression de sa mère, il impose la religion chrétienne. Pour ce faire, il crée auprès des Romains un épouvantail qui les poussera à embrasser sa foi : il invente le Diable ! Il trouve dans l’antique culte du Palladium un bouc émissaire tout indiqué, et monte une machination pour désigner cette ancienne croyance, ainsi que ses adorateurs, à la vindicte populaire. Mais Ker, la déité prisonnière...

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La critique ZOO sur l'album La Peur ou l'Illusion

Toujours sous le contrôle du Palladium, l’Empire romain devient chrétien sous le règne de Constantin Ier. Mais Ker, toujours prisonnière du Palladium, continue sa lutte pour faire chuter Rome. Cet affrontement larvé entre croyances se livre dans ce final haletant.

En ce début de IVe siècle, les familles Léo et Aquilia se détestent car elle n’ont plus la même religion. La première est chrétienne et la seconde attachée aux cultes romains entend bien appliquer les décrets anti-chrétiens. Ce qu’elle fera, ruinant la famille Léo avant en la chassant de chez elle.

Ce dernier tome de la série Roma plonge dans les dernières heures de la Rome polythéiste, au moment des édits de tolérance de Constantin, qui permettent aux chrétiens d’exercer leur foi. Au grand dam des tenants des autres religions, dont le patriarche Aquilia. Quant à la déesse Ker, elle compte bien profiter de cette atmosphère tendue, parfaitement restituée par le scénario, pour assouvir sa vengeance.

Mêlant fantastique et contexte historique, Roma se sert des tensions religieuses du IVe siècle pour parfaitement amener sa conclusion. Bons ou mauvais, tous les personnages sont de simples jouets pour les puissances supérieures... Et le tome toujours de la plume de quatre scénaristes se conclura sur un ordre nouveau, né sur les cendres de l’ancien...

Précis et fin, le dessin de Régis Penet nous transporte aussi aisément dans la Rome glorieuse et fastueuse des grandes places, cérémonies et palais tout comme dans la partie plus pauvre et plus discrète du peuple. Ses personnages parfaitement campés ne rompent pas esthétiquement avec ceux des tomes précédents, ils entraînent le lecteur avec eux dans leur combat.

Ce cinquième tome de Roma clôt avec brio une série efficace sur la Rome antique.


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