ZOO
couverture de l'album

Série : Revoir ParisTome : 1/2Éditeur : Casterman

Scénario : Benoît PeetersDessin : François Schuiten

Collection : Univers d'auteurs

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • note lecteurs2.5
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album

Février 2156. Kârinh est née dans l’Arche, une colonie spatiale créée par un groupe d’anciens Terriens qui a coupé tout lien avec sa planète d’origine. La jeune femme a toujours rêvé de cette Terre qu’elle n’a jamais vue, et tout particulièrement de Paris, ville découverte dans des livres miraculeusement préservés. Elle a donc sans hésiter accepté de diriger seule le Tube, un vaisseau en route vers la Terre, transportant une quinzaine de corps en hibernation.

Mais les immersions, de plus en plus fréquentes, de Kârinh dans ses fantasmes de la ville ne vont-elles pas gêner la réalisation de sa mission ? Et surtout, une fois à destination, la Ville Lumière du XXIIe siècle sera-t-elle conforme à ses visions ?


La critique ZOO

Autrefois, les Terriens avaient créé une colonie spatiale, l’Arche, et coupé toute relation avec leurs origines. Quarante ans plus tard, Kârihn, une jeune et belle eurasienne, a été sélectionnée pour mener une mission chargée d’observer comment les choses ont évolué sur la planète bleue. L’univers qu’elle découvrira est bien entendu à l’aune de l’imagination fertile et démesurée des créateurs des Cités obscures.

Née sur l’Arche, Kârihn ne connaît son lieu de destination que grâce aux livres. Et ce qu’elle a pu lire sur Paris, la propulse durant le vol retour dans un monde fantasmé. Rompant (provisoirement ?) avec les mythiques Cités obscures qui les ont révélés voilà déjà trente ans, c’est bien dans le domaine de la science-fiction que Benoît Peeters et François Schuiten nous convoquent cette fois. Mais au final, la frontière entre les univers décalés des cités de Samaris, d’Urbicande, de Brüsel, d’Alaxis et de tant d’autres cités mythiques visitées en compagnie de personnages insolites et, souvent, d’un autre temps, est plutôt mince.

Ici encore, le goût très prononcé de François Schuiten pour l’architecture et les folles perspectives trouve matière dans cette histoire avec ses somptueuses compositions dont il a le secret. Kârihn n’est pas sans rappeler Mary, l’héroïne de L’Enfant penchée. Ses fantasmes et ses retours à la réalité évoquent aussi Little Nemo de Windsor McCay, la sensualité en prime.

Si La Théorie du grain de sable a pu décevoir les fans de la série avec un scénario trop calqué sur celui de La Fièvre d’Urbicande, le premier récit en solo de François Schuiten, La Douce, n’avait pas forcément convaincu non plus ses lecteurs du bien fondé de son échappée en solitaire.


Aussi, Revoir Paris s’annonce effectivement comme le grand retour du prodigieux tandem. C’est dire que nous avons hâte de découvrir dans la seconde partie comment les deux auteurs vont imaginer « la ville lumière » dans un peu plus d’un siècle.


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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de OliV

2.5

François Schuiten et Benoît Peeters font dialoguer leurs conceptions futuristes et subjectives avec une sélection de dessins d’architectes et de projets d’urbanisme les plus fous (la spirale du belvédère, des écrans sphériques...). L'idée étant de présenter un futur très contrasté, à plusieurs sens. Cet album n'est pas facile à prendre en main. Le début de parcours de l'héroïne laisse perplexe et son arrivée aux portes de la capitale relance quelque peu l'intrigue.
Le synopsis se joue dans les détails des dialogues comme dans les précisions des images. Très loin des clichés carte postale, nous sommes dans l'imaginaire des auteurs, fantasmagorique. La trame du récit avance doucement, il faudra attendre le second tome pour poursuivre la visite... Mais le rêve s'approche souvent d'une réalité tangible dans l'univers des scénographes, sans prétention.

Le 08/04/2015 à 15h00

Le synopsis se joue dans les détails des dialogues comme dans les précisions des images. Très loin des clichés carte postale, nous sommes dans l'imaginaire des auteurs, fantasmagorique. La trame du récit avance doucement, il faudra attendre le second tome pour poursuivre la visite... Mais le rêve s'approche souvent d'une réalité tangible dans l'univers des scénographes, sans prétention.

Le 08/04/2015 à 13h11