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Réincarnations - T1 : La Fondation Kendall

couverture de l'album La Fondation Kendall

Série : RéincarnationsTome : 1/2Éditeur : Delcourt

Scénario : CorbeyranDessin : HorneColoriste : Simon Champelovier

Collection : Machination

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Fondation Kendall

Jasira, jeune diplômée parisienne d'épistémologie, se voit proposer un emploi pour un salaire incroyablement élevé, tandis qu'un carnet du XIIIe siècle est découvert à Londres. Ces deux éléments sans rapport conduisent pourtant à une même personne : un milliardaire extravagant qui dépense sa fortune dans l'acquisition d'artefacts ayant marqué l'histoire scientifique. Son but ? Révéler sa théorie révolutionnaire sur le génie humain.


La critique ZOO sur l'album La Fondation Kendall

Londres XIIIe siècle un moine est arrêté de force. Paris, XXIe siècle, Jasira fête l’obtention de sa thèse. Elle est approchée par une chasseuse de tête qui lui propose un salaire incroyable pour travailler à la fondation Kendall, sur une île isolée. L’enjeu : révéler et prouver une théorie folle sur l’origine du génie humain. Quand Jasira accepte cette offre, elle nous plonge doucement mais sûrement dans un thriller scientifico-ésotérique.

Cette nouvelle série nous emmène dans un domaine pile à la frontière entre l’ésotérisme et la science : celui de la réincarnation, observée d’un point de vue médical. Ce tome débute au Moyen Âge, lors d’un événement dramatique, pour arriver rapidement à notre époque. Les deux histoires sont bien sûr liées…

Le talent de Corbeyran, qui n’est plus à démontrer en ce qui concerne les intrigues ésotériques, prend toute son ampleur dans cet album ouvrant la série Réincarnations. Le scénario prend le temps de nous présenter les protagonistes de façon fouillée tout en tissant habillement les fils d’une intrigue que l’on pressent passionnante. La force des personnages et la tension montant degré par degré maintiennent toujours l’intérêt à son maximum. Cerise sur le gâteau, l’album se termine sur une dernière phrase, tout en surprise, qui nous fait maudire les mois nous séparant de la suite de cette série.

Le dessin semi-réaliste de Horne offre des décors et des traits de personnages crédibles. La colorisation dynamique, claire et parfois chaude due à la palette de Simon Champelovier, appuie efficacement le scénario. Cependant certaines cases figent les personnages dans des poses qui nuisent un peu à la fluidité de l’action.

Ce début réussi laisse entrevoir une aventure maîtrisée et alléchante.


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