ZOO
couverture de l'album Hangar 754

Série : Olympus MonsTome : 3/9Éditeur : Soleil

Dessin : Stefano Raffaele

Collection : Fantastique

Genres : Fantastique

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Hangar 754

Le compte à rebours est lancé, la destruction de la planète semble inévitable. Après une ultime discussion télépathique avec la médium Marta Kulgina, Aaron Goodwin sait désormais comment stopper le décompte. La seule solution est... sur Mars ! C'est précisément sur la planète rouge que la cosmonaute Elena Chevtchenko est livrée seule à son propre sort... et celui de l'humanité repose entre ses mains !


La critique ZOO sur l'album Hangar 754

Le compte à rebours pour la destruction de la Terre est lancé. Heureusement, Aaron est entré en contact avec la grande médium russe, Marta. Il sait maintenant comment stopper le compte à rebours : la manette d’arrêt est sur Mars ! Moins éclatant que les précédents, ce troisième album d’Olympus Mons contient de petites avancées scénaristiques qui, on l’espère, préparent une accélération…

Il y a très longtemps des vaisseaux ont quitté Mars pour venir à la rencontre des Terriens. Bien plus tard, Christophe Colomb découvre sans trop comprendre les traces de leur passage sur l’île d’Hispaniola. Encore plus tard, en 1949, les Russes décident de transporter les restes du vaisseau extraterrestre du mont Ararat vers le Hangar 754 : 37 hommes vont y laisser la vie dans d’atroces souffrances.

Le récit de Christophe Bec se déroule toujours entre la mer de Barents, l’anomalie du mont Ararat et Mars. Avec parcimonie, chaque site apporte des pièces du puzzle pour sauver la planète. A ces trois lieux d’opérations, le scénario ajoute des voyages dans le temps pour expliquer comment un vaisseau extraterrestre a pu se retrouver sous l’eau.

Si ce mélange de lieux et d’époques bien orchestré efface un peu la lente avancée de l’intrigue, il n’arrive pas à la faire oublier totalement. L’autre ombre à ce tableau de science-fiction est le flou des protagonistes de la mer de Barents, qui ne facilite pas la lecture.

Heureusement, Stefano Raffaele continue de faire mouche avec son style moderne et léché. Chaque lieu prend une identité propre à chaque époque sans jamais perturber l’unité globale de l’album. Sans talent a l’écrin qu’il mérite grâce à la couverture de Pierre Loyvet, glaçante et fascinante à la fois.

Malgré l’avancée timide de l’intrigue, Hangar 754 continue une série séduisante.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants