ZOO
couverture de l'album Dröh des Errants

Série : Terres d'Arran : NainsTome : 9/25Éditeur : Soleil

Scénario : Nicolas JarryDessin : Jean-Paul Bordier

Collection : Fantastique

Genres : Heroic fantasy

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs3.3
    2 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Dröh des Errants

Dröh, le fils d'Oösram, a parcouru le monde afin d'apprendre le métier des armes, dans l'espoir de délivrer les Errants des ordres dominants. Mais quand il revient chez lui, sept ans plus tard, nul ne veut entendre parler de révolution. Le sang n'a que trop coulé. Il s'engage alors sur la construction d'une route traversant le pays des Vents. Le chantier avance mais l'hostilité des tribus Orcs grandit...


La critique ZOO sur l'album Dröh des Errants

Dröh des Errants, héritier de la fougue révoltée de son père Oösram, se voit contraint à l’exil. Piégé par l’aspect naïf de son peuple sans honneur, Nicolas Jarry ne trouve d’autre issue pour ses Errants que de les utiliser comme faire-valoir pour introduire les Orcs, plus prometteurs. Côté dessin, même les traits de Jean-Paul Bordier perdent de leur superbe par rapport au premier tome consacré aux Errants.

Revenu de sept ans passés à faire son initiation sur l’île des Ogres, Dröh est surpris de découvrir un peuple Errant paysan, résigné à son sort et hostile à toute rébellion contre les quatre ordres établis. Choisissant l’exil, Dröh s’en va participer au chantier d’une route dont le tracé parcourt la terre sacrée d’une tribu orque. Finalement, une guerre n’est pas si loin pour Dröh.

Nicolas Jarry semble totalement désemparé face au destin grotesque et futile d’une race Naine Errante, condamnée à être à la merci des autres. Son héros, Dröh, peine à dialoguer avec les siens durant une première moitié de tome lente et ennuyante. Ce nouveau tome des Nains est finalement un prétexte pour introduire une race beaucoup plus intéressante, les Orcs, et notamment le superbe personnage de la prêtresse Kria.

Côté dessin, la lassitude semble aussi s’être emparée de Jean-Paul Bordier sur toute la première moitié du tome, le quotidien paysan de Nains n’offrant pas de bons prétextes au dessinateur. Pourtant son talent se retrouve dans le souffle guerrier et la dynamique qu’il insuffle à la seconde partie du tome consacrée au chantier et au repère de la tribu orque.

Après une première partie trop larmoyante sur la futilité du destin des Errants, Nicolas Jarry s’en fait pardonner en offrant le destin qu’il mérite à son Nain Dröh et la passionnante prêtresse Kria.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de NGOU

3.5

La liberté n'est pas un droit, mais un trésor pour lequel il faut combattre jusqu'à son dernier souffle.

Le 25/03/2021 à 18h07