Brillante et fougueuse fille de Cosme Ier, Isabelle a toutes les capacités pour succéder à son père, sauf le fait d’être née avec le mauvais sexe. Pour cet ultime chapitre consacré aux Médicis, Olivier Péru dévoile l’ennemi intérieur de cette famille mythique : les rivalités fraternelles. Illustré avec splendeur par Erion Campanella Ardisha, la conclusion de cette tragédie florentine ne laissera personne indifférent.
Une mystérieuse figure encapuchonnée négocie les services d’un assassin dans les recoins sombres d’une taverne florentine pour laver l’honneur des Médicis. Mais comment les enfants de Come Ier ont-ils pu tant se déchirer pour en arriver à une conclusion si mortelle ?
La formule magique d’Olivier Péru scénariste consiste à présenter une histoire sous un aspect attendu puis de la distordre de la plus surprenante des façons. Avec un matériau aussi génial que l’histoire d’Isabelle de Médicis, il a cousu un scénario d’intrigues politiques, de jalousies fratricides et d’amours interdits dignes des meilleurs romans historiques.
Sublimant la Florence du XVIe siècle par son talent, Erion Campanella Ardisha rend honneur à la capitale de la Toscane, véritable personnage principal de ce récit sur les Médicis. Associé aux couleurs chaleureuses d’Elodie Jacquemoire, le dessin raffiné des personnages et du décor de leurs villas paraît sortir tout droit des fresques de la Renaissance florentine.
Véritable voyage dans le temps et dans les rues de la sublime Florence, cet ultime tome de l’épopée des Médicis est avant tout une tragédie familiale. Victime de jalousies et d’injustices, Isabelle de Médicis est une féministe bien trop en avance sur son temps et prise dans la tourmente de son héritage politique. Le talent des auteurs, sur le scénario et le dessin, sublime cette histoire pour le plus grand plaisir des lecteurs !