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couverture de l'album Le Tueur du roi

Série : Les Guerriers de DieuTome : 4/5Éditeur : Glénat BD

Scénario : Philippe RichelleDessin : Pierre Wachs

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Le Tueur du roi

La BD sur les guerres de religion

Mars 1563. L’assassinat du duc François de Guise met fin à la première guerre de religion, avec la conclusion de l’édit d’Amboise. En coulisse, Catherine de Médicis, mère du jeune roi Charles IX et probable commanditaire du meurtre, manœuvre désormais pour maintenir la paix. Mais celle-ci reste fragile, et les tensions ne tardent pas à resurgir... Le chevalier Arnaud de Boissac pensait avoir pris ses distances avec la vie militaire et ses querelles politico-religieuses. Mais un ancien serment va le propulser de nouveau au cœur de guerres intestines... sur la marche sanglante de l’Histoire.


La critique ZOO sur l'album Le Tueur du roi

L’assassinat du duc François de Guise, probablement commandité par Catherine de Médicis, met provisoirement un terme à la guerre de religion et innocente l’amiral de Coligny. Le répit sera de courte durée et la mort du prince de Condé en 1569 remet une nouvelle fois le feu aux poudres. Le regard introspectif que pose Philippe Richelle sur cette page d’Histoire, tant côté cour royale que du côté des gens du peuple est toujours aussi vif.

L’amiral de Coligny cherche à renforcer les bastions huguenots du sud-ouest de la France et se heurte régulièrement à l’armée royale dirigée par le duc d’Anjou. Le chevalier Arnaud de Boissac est contraint par le cardinal Charles de Lorraine de reprendre du service pour aller espionner au plus près l’amiral de Coligny. Il feint de jouer ce rôle et s’en remet à celui-ci qui lui garde toute sa confiance. La trahison viendra de Dominique d’Albe, qui acceptera, contre monnaie sonnante et trébuchante, par Hardouin de Villiers, un officier du duc d’Anjou, d’empoisonner Coligny.

Des champs de bataille aux palais royaux, cette introspection suit son cours vers l’inéluctable qui conduira aux massacres de la Saint-Barthélemy. Les tergiversations de Catherine de Médicis, tantôt cherchant à apaiser les tensions entre catholiques et protestants, puis cédant à la pression de son entourage immédiat, sur fond de rivalités familiales et autres jalousies liées à l’exercice du pouvoir, sont clairement mises en scène. On pourra peut-être reprocher à Philippe Richelle un côté un peu trop pédagogique avec ses nombreux renvois en bas de page pour attester de l’authenticité des faits, mais cet inconvénient est vite balayé dès qu’il s’attache aux pas de ses personnages fictifs.

Tant dans les scènes de batailles qu’au sein des intrigues de palais, Pierre Wachs poursuit son rythme de croisière graphique avec la même aisance. Le cinquième tome clora définitivement cette série au printemps prochain.


L'actualité autour de l'album Le Tueur du roi

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Commentaire et critiques (1)

Très belles planches en extrait... et belle chronique qui fait fortement envie de lire cette série historique...

Le 08/10/2018 à 23h18