ZOO

Les Grands Peintres : Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse

couverture de l'album Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse

Série : Les Grands PeintresÉditeur : Glénat BD

Scénario : Frank GiroudDessin : Gilles Mezzomo

Genres : Historique

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse

En juillet 1816, la frégate française Méduse fait naufrage au large des côtes mauritaniennes. Pour préserver le confort du gouverneur et du capitaine à bord, les canots de sauvetage ne sont remplis qu’à moitié, si bien que l’essentiel de l’équipage doit quitter le navire à bord d’un radeau de fortune. Très vite, la promiscuité et le manque de vivre poussent les hommes à la sauvagerie... Les bonapartistes s’emparent de cette tragédie pour en faire le symbole de leur opposition au pouvoir royal. Le peintre Géricault s’apprête même à en faire le sujet principal de son prochain tableau...

Frank Giroud et Gilles Mezzomo nous plongent les secrets de la confection de l’un des tableaux les plus célèbres du monde. Ils en profitent pour nous montrer comment, dans l’Histoire, l’art a aussi pu servir d’outil politique.


La critique ZOO sur l'album Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse

Qui, arpentant les galeries du Louvre, n’aura pas été médusé par la puissance qui émane du tableau de Théodore Géricault ? Si cette immense toile fait définitivement partie des grands chefs-d’œuvre classiques de la peinture, on connaît moins la brève vie de ce grand peintre, ni la genèse de son fameux Radeau de la Méduse. Chose faite avec Frank Giroud et Gilles Mezzomo avec cette passionnante biographie axée sur cette création.

Après avoir rappelé les circonstances du naufrage de La Méduse au large des côtes de la Mauritanie et son contexte, Frank Giroud dépasse l’anecdotique pour braquer son projecteur sur l’art d’utiliser l’Art à des fins purement politiques. Malgré les penchants royalistes de Géricault, son œuvre va revigorer les bonapartistes, évincés du pouvoir sous la Restauration.

Géricault

On connaît depuis longtemps l’intérêt de Frank Giroud pour l’Histoire. Il la traite ici avec respect, n’hésitant pas à y introduire juste ce qu’il faut de fiction pour accrocher son lecteur dans le cadre standard de ce genre de récit. Le dessin de Gilles Mezzomo, tout comme la couleur de Céline Labriet participent pleinement à la réussite de cet album. En accordant une place privilégiée au personnage féminin d’Eleanor Barlow, l’intrigue qui se déroule autour de Géricault prend une dimension humaine qui ne peut que susciter l’empathie du lecteur.

Cet album marque aussi le retour de Mezzomo qui, chose étonnante au vu son rythme échevelé de travail, n’avait rien publié au cours de l’année dernière. A l’instar de sa superbe trilogie, Mexicana, son Géricault démontre, une fois encore, qu’il peut passer du domaine contemporain au registre historique avec la même aisance. Ce nouveau chaînon de la collection des Grands Peintres comptera sans doute parmi ses plus belles pépites, tant pour son scénario que pour son dessin inspiré, d’une belle et intelligente synergie.


L'actualité autour de l'album Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants