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Le Train des Orphelins - T8 : Adieux

couverture de l'album Adieux

Série : Le Train des OrphelinsTome : 8/8Éditeur : Grand Angle

Dessin : Xavier Fourquemin

Collection : Grand Angle

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Adieux

À la fin des années 1920, Lisa a été élue maire de Cowpoke Canyon par acclamation. Elle désigne la veuve Goswell comme shérif. Au grand désespoir du petit Joey, Lisa se laisse courtiser par le beau Lee, venu construire la maison des orphelins. Mais Lee imagine déjà Lisa en épouse soumise. C’est bien mal la connaître.

Soixante-dix ans plus tard, le vieux Joey a pris la route du Connemara, à la rencontre de la petite Louisa. Il est accompagné par la lumineuse Aileen, dont il continue

à douter de l’existence réelle. Devant la situation préoccupante de Louisa, Joey voit un signe envoyé par Lisa et un sens à donner à son histoire.


La critique ZOO sur l'album Adieux

Adieux clôt une série, Le Train des Orphelins, qui avait largement enthousiasmé par son originalité et sa qualité. Depuis quelques tomes, l’intérêt est retombé et l’histoire semble tourner en rond en dépit de quelques moments d’émotion.

Dans le passé, Lisa, affranchie des hommes et de leur domination, a repris une certaine forme de pouvoir et poursuit son combat afin de scolariser les enfants. Le petit Joey continue de la suivre et la couve d’un amour envahissant. Il ne cesse de repousser tout amoureux potentiel, pour lesquels Lisa ne semble, de toute façon, pas prête à sacrifier sa liberté. Parallèlement, le Joey du présent va à la rencontre de la petite Louisa et prendra une décision, en souvenir de Lisa, qui donnera enfin du sens à sa vie.


En dépit d’un thème original et d’un contexte historique fort, l’intrigue, qui s’étire et s’étire entre passé et présent, finit par ennuyer. Les personnages se perdent, virant parfois au ridicule, accompagnés des émotions provoqués par la lecture des premiers tomes. C’est d’autant plus décevant que la série avait réellement de quoi passionner à son début. Quel dommage de n’avoir pas su l’arrêter proprement.

Le trait semi-réaliste est toujours très maîtrisé, personnel et agréable. Le Joey adulte, notamment, continue de toucher par la gestuelle lente et avachie, d’un homme qui n’a plus grand chose à attendre de la vie et contraste avec le dynamisme insufflé dans les mouvements du Joey jeune.

Ce huitième tome a le mérite de conclure un cycle sans laisser de questions en suspens. Il déçoit cependant par la maladresse d’un propos qui était pourtant fort à la base.   

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