ZOO
couverture de l'album

Série : Le Train des OrphelinsTome : 1/8Éditeur : Grand Angle

Scénario : Philippe CharlotDessin : Xavier Fourquemin

Collection : Grand Angle

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
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Le synopsis de l'album

1990, dans sa résidence huppée de New-York, Harvey n’est pas surpris par la visite de Jim.

70 ans plus tôt, les deux hommes, alors de jeunes garçons, faisaient connaissance à bord d’un train des orphelins ; un système d’adoption mis en place pour endiguer le nombre massif, sur la côte Est américaine, d’enfants sans famille issus de l’émigration européenne.

Embarqués dans un étrange voyage, Jim et son petit frère expérimenteront la fraternité, l’amitié, la confiance, l’entraide, mais feront aussi les frais de la trahison de ceux qui feraient tout, faute d’être bien nés, pour être bien adoptés...


La critique ZOO

Le Train des orphelins s'ouvre avec Jim, qui appartient à un programme de placement d’orphelins, tant pour les sauver de leur condition que pour peupler l’Ouest. À partir de ce programme ayant vraiment existé, l’auteur nous entraîne, avec beaucoup d’émotion et d’humanité, sur la piste de ces enfants.

Harvey, vieil homme usé, rend visite à Jim, aussi âgé que riche. Anna lui ouvre la porte. Ces trois-là doivent se parler. La clef se trouve dans leur passé. Passé pas si lointain où le petit Jim et son frère Joey se retrouvent sur le quai d’une gare, prêts à monter dans le train de l’exil, l’adresse de leur papa bien serrée dans le petit poing de Jim.

C’est très habilement que l’auteur nous fait circuler entre deux époques. Tout est histoire de voyage dans le récit. D’allers-retours entre le passé et le présent, d’aller simple pour les enfants laissés sur le quai d’une gare, de trafic mais d’enfants et d’arrêt manqué pour ceux dont on sait déjà que le parcours sera douloureux et compliqué.

L’attachement aux personnages est direct et profond. Le graphisme semi-réaliste y est pour beaucoup. Le dessin et les couleurs, plaisants et personnels, apportent une légèreté bienvenue.

Jim entame une série particulièrement émouvante où le sujet est original et habillement traité. L’écueil du fait historique amené froidement y est évité. Les auteurs dirigent subtilement le récit vers l’humain et parviennent constamment à insuffler un tonalité positive et optimiste à un sujet pesant.


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