ZOO

Le Musée de l'Étrange - T1 : Le Sanctuaire des Titans

couverture de l'album Le Sanctuaire des Titans

Série : Le Musée de l'ÉtrangeTome : 1/1Éditeur : Long Bec

Scénario : RégricDessin : RégricColoriste : Loli Irala Marin

Genres : Aventure

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    0.0

    Dessin

    0.0
  • note lecteurs3.5
    2 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Le Sanctuaire des Titans

Paris, décembre 1954. Alors qu’un hiver rude couvre la capitale d’un épais manteau blanc, a lieu l’inauguration d’un nouveau musée qui intrigue la presse invitée. L'étrange collection d'un certain M. Rocas y est exposée et parmi les pièces qui la composent, un gigantesque fémur humain attire l'attention de l'équipe en charge du musée. L'os qui, d'après ses dimensions, aurait appartenu à un homme de plus de quatre mètres de haut a été retrouvé en Amérique du Sud... C'est donc là-bas que quelques employés du Musée de l'Étrange décide de se rendre pour une expédition pleine de surprises...


La critique ZOO Le Mag sur l'album Le Sanctuaire des Titans

Imaginez que vous puissiez accéder à l’univers fascinant du 9e Art de l’après-guerre pour goûter au plaisir de lire pour la première fois un Tintin, un Blake et Mortimer ou un Spirou. C’est le pari réussi de Régric dont le Musée de l’étrange s’approprie en finesse les règles scénaristiques et graphiques délicieusement rétros.

Au milieu des années 50, le magnat de l’automobile Henri Penaud crée le Musée de l’étrange, espace culturel dédié à quelques mystères de l’Histoire. Afin de s’assurer d’une ouverture sensationnelle, Penaud, accompagné de ses deux archivistes et d’un robot improbable, monte une expédition pour l’hypothétique Guacamola, à la recherche d’une civilisation de géants disparus...

D’Hergé à Régric…

L’évocation de la bande dessinée traditionnelle franco-belge d’après-guerre se rapporte toujours aux incontournables Jacobs, Martin, Graton ou l’inévitable Hergé. Leurs productions se construisaient autour de codes scénaristiques, littéraires et visuels très reconnaissables : des personnages qui surjouent, un humour omniprésent, des onomatopées exacerbées et des histoires mélangeant réalisme et fiction. Voilà exactement ce que nous propose Régric, plus d’un demi-siècle plus tard, avec son Musée de l’étrange.

Du dessin au découpage en passant par le rythme et les dialogues, chaque ingrédient de cet album étonnant nous rappelle tout l’intérêt de ces incontournables de la BD qui bercèrent nos jeunesses et celles de nos parents. Si le livre laisse échapper quelques menus défauts de perspectives ou d’échelle, son atout principal est dans l’ambiance qu’il restitue parfaitement. N’y cherchez ni performances techniques ni originalité de genre. Au contraire, son classicisme léché mais revigorant offrira aux amateurs nostalgiques d’une BD old school un très grand plaisir.

Article publié dans le magazine Zoo n°68 Novembre - Décembre 2018

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants

Commentaire et critiques (1)

note de la critique de L'historien

4.0

Un album hommage tout en ligne claire dans lequel un trio surprenant, constitué d'un robos, une archiviste et d'un anti-héros, se lance dans une aventure trépidante mêlant fantastique, mystère et rocambolesque.

Le 24/12/2018 à 14h52