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La Lionne : La Lionne Livre II

couverture de l'album La Lionne Livre II

Série : La LionneÉditeur : Glénat BD

Scénario : Sol HessDessin : Laureline Mattiussi

Collection : Treize étrange

Genres : Érotisme, Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album La Lionne Livre II

Accusée du meurtre du consul Publius Afranius, Léa la Lionne parvient à s’échapper avec l’aide de Samuel le Juif. Dans leur fuite, ils rencontrent un étrange cavalier solitaire prétendant être Jules César lui-même ! Comme un défi lancé aux dieux, ce dernier compte rendre sa gloire à Rome et reconstruire l’Empire d’antan, ni plus ni moins. Or lui aussi tombe sous le charme ensorcelant de la Lionne et décide de lui offrir sa protection. Mais sera-t-elle suffisante ? Car la courtisane déchaîne bien des passions. Catulle le poète, Rufus le Grec, le bandit Aulus, sans parler de la milice romaine : tous sont à sa recherche et comptent bien la capturer coûte que coûte !


La critique ZOO sur l'album La Lionne Livre II

Accusée du meurtre du ventripotent consul Publius, la courtisane préférée de Rome est derrière les barreaux. Mais c’était sans compter sur Samuel le juif qui, éperdu d’amour, la fait évader. En fuite, ils rencontrent un homme qui prétend être Jules César, mort depuis 30 ans. Fou ou non, le vieil homme prend Léa la Lionne sous sa protection. Elle en aura bien besoin, car ses ennemis sont nombreux… dans cet album déroutant.

Difficile pour la Lionne de fuir tranquille ! La meilleure courtisane de Rome ne peut disparaître et délaisser tous ses prétendants lubriques aussi facilement ! Rufus le grec, le bandit Aulus et le poète Catullus, tous souhaitent son retour, mais pas forcément de manière pacifique. La Lionne et son amant seront contraints de revenir dans cette Rome sur le déclin, où la peste et la folie semblent avoir investi les rues.

A ceux qui pensaient retrouver l’atmosphère orgiaque du premier volet, calmez vos ardeurs. C’est avec une petite baisse de régime scénaristique que Sol Hess conclut ce diptyque. L’ensemble assez confus se termine de manière inattendue et nous ne pouvons nous empêcher de rester sur notre faim. Mais si la volonté de Sol Hess était d’appauvrir le scénario pour concentrer l’attention sur l’image, pari gagné !

Nous serions en droit de nous demander quel évènement dans la vie de Laureline Mattiussi a engendré un imaginaire aussi particulier… Décors hallucinés, scènes brutales et stroboscopiques, le tout rythmé par les couleurs hypnotiques d’Isabelle Merlet, offrent au mieux une Rome fantasmée et au pire une migraine carabinée. Rappelons tout même que l’usage des drogues est dangereux pour la santé.

Cette BD à la folie envoûtante fait basculer Rome du côté obscur... Seuls les amateurs de vertiges graphiques pourront pleinement apprécier...

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