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L'Homme de l'année - T14 : -9 - L'homme qui vaincu les légions de Rome

couverture de l'album -9 - L'homme qui vaincu les légions de Rome

Série : L'Homme de l'annéeTome : 14/19Éditeur : Delcourt

Scénario : Jean-Pierre PécauDessin : Fafner

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Historique, Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album -9 - L'homme qui vaincu les légions de Rome

L'armée romaine réduit à néant les nuées de barbares ennemis. Arminius et Flavius, soldats et compagnons d'arme, de retour au camp, prennent du repos avec les autres légionnaires. Une plaisanterie déplacée se finit en rixe qui laisse Flavius pour mort. Ce n'est qu'un accident mais Flavius est issu d'une grande famille, alors qu'Arminius est d'origine barbaresque...


La critique ZOO sur l'album -9 - L'homme qui vaincu les légions de Rome

La légende de Rome s’est autant construite autour de grandes victoires que de défaites retentissantes. La perte des trois légions de Varus en l’an 9 fait partie de ces défaites mémorables de la grande cité. Ce désastre, Rome le doit à Arminius, un Germain qui était otage de Rome. De retour chez lui, son désir de révolte va se réveiller et frapper fort dans cet album efficace…

En l’an zéro, Arminius est un jeune adulte, otage de Rome puisqu’issu de la noblesse germaine. Il se bat au côté des Latins en Dalmatie. La victoire leur est acquise grâce, notamment, aux cavaliers d’Arminius qui se révèle être un fin stratège. Mais la fête de cette conquête est vite écourtée puisque fatigué par les réflexions racistes d’un officier romain, Arminius se bat contre lui et le tue accidentellement. Évitant la peine de mort de justesse, il est envoyé aux côtés de Varus, stationné en Germanie.

La situation complexe d’otage, ainsi que les relations complexes de Rome et de la Germanie obligent le scénario à s’appesantir sur le contexte de cette histoire. Mais cette mise en place intéressante s’avère suffisamment maîtrisée pour ne pas être ennuyeuse même si elle réduit à la portion congrue celle concernant la défaite romaine elle-même. Il en ressort une impression d’escarmouche, amoindrissant l’importance de la victoire d’Arminius. Mais les 56 pages permettent tout de même à Jean-Pierre Pécau de rendre ses personnages denses et la tension dramatique toujours soutenue.

Le dessin de Fafner offre des cases dégageant une force impressionnante, dont témoigne la première page par exemple. Si certaines postures sont parfois un peu raides, la puissance virile qui se dégage de tous ces soldats impressionne aisément.

L’homme de l’année 09 prouve par l’action que la stratégie est plus forte que le nombre ou le courage…

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