ZOO
couverture de l'album

Série : Kill or be killedTome : 1/4Éditeur : Delcourt

Scénario : Ed BrubakerDessin : Sean PhillipsColoriste : Elizabeth Breitweiser

Encreur : Elizabeth Breitweiser

Collection : Contrebande

Public : Tout public

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.3
    3 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album

Après une tentative ratée de suicide, Dylan est sauvé par un démon, qui lui propose un marché. Il doit assassiner au moins un salopard par mois... afin de gagner le droit de survivre. Et bien entendu, comme tout tueur, il va devoir pratiquer son premier assassinat, ce qui s'avère plus difficile que prévu... De plus, il se débat pour cacher ce secret qui met lentement sa vie en miette, ainsi que celle de ses proches.


La critique ZOO

Pris entre désespoir affectif et échec professionnel, Dylan décide de se suicider. Encore un échec. Mais le soir même, un démon lui apparaît pour lui réclamer le prix de cette malheureuse tentative. Maintenant que Dylan tient à sa vie, il va lui falloir tuer des méchants pour continuer à vivre. Un peu confus, le récit de ce comics flirte aisément entre folie et démoniaque.

Un homme caché par une capuche tire au fusil à pompe sur deux autres, dans ce qui semble être une chambre d’hôtel. La tuerie se poursuit dans les couloirs puis dans l’ascenseur : trois autres hommes vont y passer. Après nous avoir accompagnés durant toute la tuerie, la voix off de l’assassin parcourt les méandres du passé pour dévoiler comment Dylan en est arrivé à tuer et à aimer ça...

Coupé comme un film d’action, ce premier tome s’ouvre sur une scène sanguinolente pour accrocher dès l’ouverture. Une fois le lecteur scotché, Ed Brubaker ralentit le récit pour poser ses personnages, notamment Dylan, très réussi. Tout au long des pages, la narration autour de cet assassin distillera des indices en faveur soit de la folie soit de la possession de Dylan... Seule ombre au tableau, l’utilisation récurrente de digressions ou de moments fantasmés par Dylan, qui embrouille l’intrigue à certains moments.

Pour cette série noire, Sean Phillips assombrit davantage sa palette. Epurées dans leur mise en scène percutante, les scènes de violence sont saisissantes car aisément transposables dans la réalité. Face à ces moments qui se dévorent, le découpage de certains passages entourés par de grandes colonnes blanches pour le texte n’est pas forcément heureux pour un thriller de cet acabit.

Cette ouverture de Kill or be killed, parfois un peu obscure, joue cependant assez bien des tréfonds de l’âme humaine pour donner envie de découvrir la suite de la série.


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