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Jeu de Dames - T1 : Jeu de Dames T.1 Partie 1

couverture de l'album Jeu de Dames T.1 Partie 1

Série : Jeu de DamesTome : 1/2Éditeur : Grand Angle

Scénario : ToldacDessin : Philan

Collection : Grand Angle

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Jeu de Dames T.1 Partie 1

Jeu de dames, c’est une des plus incroyables machinations de l’histoire de la conquête spatiale : juin 1943, l’ingénieur Hugo Ebeling quitte le centre d’essai des fusées allemandes V1 et V2 dirigé par Von Braun. Il rejoint la résistance allemande où il rencontre Eva. Avril 1945, tous deux se jurent fidélité jusqu'à la mort. Mais un obus russe atteint les deux amants. Anéanti par l’annonce de la mort d’Eva, Hugo est récupéré par l’armée américaine. Aux États-Unis, il retrouve Von Braun, affecté à la conquête spatiale.  Hugo rencontre alors Lola, le sosie d’Eva en plus jeune, il est bouleversé. Octobre 1957, Spoutnik est lancé, les Russes mènent dans la conquête spatiale. L’équipe de Von Braun revient sur le devant de la scène et le cauchemar commence pour Hugo…


La critique ZOO sur l'album Jeu de Dames T.1 Partie 1

Hugo et Eva, résistants allemands, s’aiment et se jurent fidélité pour l’éternité dans une Allemagne dévastée. Un obus russe met un terme malheureux à leur histoire. Dix ans après, Hugo travaille pour la conquête spatiale de l’oncle Sam. Il rencontre alors Lola, sosie d’Eva. L’intrigue commence alors à se nouer autour de de cette rencontre et de souvenirs dans un premier tome sympathique.

Hugo est la figure principale de ce premier Jeu de dames. Le récit le suit de l’Allemagne des dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale à l’Amérique de la fin des années cinquante. En tant que scientifique, il participe à la course à l’espace  que se livre les États-Unis et l’URSS. L’espionnage, annoncé comme le moteur central de ce diptyque, se retrouve relégué en toile de fond, en musique d’ambiance.

Hugo, traumatisé par la perte de son Eva, se laisse flotter au gré des pages. Sa rencontre avec Lola, un peu intrigante, crée un petit soubresaut dans la narration. Dommage, le coup de théâtre des dernières pages n’en est pas vraiment un, n’invitant qu’à une légère curiosité pour la suite de la série.

Pour ce genre, le dessin et les couleurs sont classiques : la sobriété et l’efficacité en sont les maîtres mots. La mise en case a l’élégance de s’effacer devant le récit pour lui laisser toute la place. Comme un album photo que l’on engrène gentiment sans grande avidité, cet album offre un plaisir simple.

Cette intrigue de survie amoureuse plus que d’espionnage s’écoule doucement, sans ennuyer ni surprendre.

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