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Jazz Maynard - T5 : Blood, Jazz and Tears

couverture de l'album Blood, Jazz and Tears

Série : Jazz MaynardTome : 5/7Éditeur : Dargaud

Scénario : RauleDessin : RogerColoriste : Roger

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album Blood, Jazz and Tears

Le beau Jazz Maynard revient dans un diptyque ! Raule et Roger entraînent Jazz et son ami Teo bien loin de l'air vicié d'El Raval. Place à Reykjavík, sa nature préservée et ses Vikings ! Notre gentleman cambrioleur a pour mission de dérober l'Œil doré, un objet sacré iranien. Mais rien n'est jamais simple : une vague de crimes racistes touche la ville au même moment et Jazz retrouve une ancienne connaissance... L'occasion d'en savoir un peu plus sur ses mystérieuses années à New York...


La critique ZOO sur l'album Blood, Jazz and Tears

Jazz Maynard débarque à Reykjavik où il doit faire un casse. Son arrivée coïncide avec une série d’odieux crimes racistes. Dans ce polar ultra-speedé, Roger et Raule nous entraînent à la suite de leur personnage fétiche dans un univers placé sous le signe de l’ultra-violence. Ca va chauffer !

Réputée pour sa quiétude et son art de vivre, l’Islande est cependant le théâtre d’exactions perpétrées par un groupuscule néo-nazi. Dans ce contexte, Jazz Maynard, assisté par son vieil ami Teo, cherchera à mettre la main sur une pierre archéologique, l’œil doré, qui, selon la légende, confèrerait à son possesseur le moyen d’asservir les peuples.

On aurait pu penser que les trois premiers volets de Jazz Maynard se suffiraient à eux-mêmes pour ne pas aller au-delà d’un simple triptyque. Mais le succès public et critique a sans doute contribué à encourager le tandem catalan à poursuivre la série et à étoffer la biographie de leurs principaux personnages. Sans Espoir, le quatrième tome, conçu comme un one-shot, nous en apprenait un peu plus sur le gang barcelonais. Ici encore, Raule revient sur les jeunes années de Jazz tout fraîchement débarqué à New York. Et, une fois de plus, le trompettiste réputé surdoué, va plutôt s’illustrer dans l’art de la cambriole que dans celui de la musique.

L’univers, le ton, le rythme de cette série affichent un côté on ne peut plus « Tarantinesque ». En effet, comment ne pas penser à l’auteur de Kill Bill et de Reservoir dogs devant ce déluge de baston et face à cette galerie de trognes patibulaires auxquelles Roger prête tout son talent ? Ses séquences d’action au découpage quasi-cinématographiques, ses audacieux cadrages ne sont pas étrangers à l’engouement que peut susciter la lecture de Jazz Maynard. Même si, cette fois, d’aucuns auront peut-être l’impression de relire un peu la même histoire…

Suite et fin dans le prochain tome.

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