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Jack Cool - T2 : 1967 Acide soit-il

couverture de l'album 1967 Acide soit-il

Série : Jack CoolTome : 2/2Éditeur : Grand Angle

Scénario : Olivier Mangin, Jack ManiniDessin : Olivier ManginColoriste : Yoann Guillé

Collection : Grand Angle

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album 1967 Acide soit-il

Qu'est-ce qui a poussé « Jésus Gris » à tout abandonner pour entrer dans la communauté hippie de Ken Kesey ? Et quels stigmates cache-t-il sous son gant ? Le détective Jack Cool va-t-il retrouver la fille de Jayne Mansfield, star hollywoodienne et grande prêtresse de l'église de Satan dirigée par Anton Lavey ? La communauté des Merry Pranksters, qui prêche la bonne parole du LSD dans son bus bariolé, va-t-elle convertir toute l'Amérique au dieu hallucinogène ? Autant de questions qui trouveront de fumeuses réponses psychédéliques dans le deuxième volet et la fin de ce diptyque.


La critique ZOO sur l'album 1967 Acide soit-il

Attention, Jack Cool, détective loufoque, est de retour, toujours sur les traces de la fille d'une star hollywoodienne prêtresse d'une église satanique. Jésus Gris et sa main mystérieusement gantée avance dans un bus au sein d'une communauté de hippies. Un scénario sans éclat mais un dessin qui vaut le détour.

Jésus Gris a plaqué sa vie. Il a intégré une communauté hippie et suit les Merry Pranksters qui avancent sur la route dans un bus flower power, en carburant au LSD pour tenter de conquérir l'Amérique. Mais que cache-t-il de mystérieux sous le gant qui recouvre sa main ? De son côté, Jack Cool, drôle de détective, recherche la fille de Jane Mansfield, étoile d'Hollywood et prêtresse de l'église de Satan dominée par un gourou.

Jack Cool n'est pas la série de l'année, même si le premier tome se présentait bien. Cependant tous les nostalgiques des années 1960-1970 assoiffés de liberté et d'expériences en tous genres devraient passer un bon moment à la lecture de ce diptyque. Le scénario livre quelques rebondissements qui permettent d'étaler cette mini-série sur deux tomes, même si l'histoire aurait pu être pliée en un seul volume.

Ce deuxième tome de Jack Cool parvient surtout à convaincre graphiquement. Dessin perché, femmes aux courbes psychédéliques, la troupe avance dans un bus de hippies qui n'a rien à envier à ceux qui peuplaient les routes américaines de l'époque. Magique, le coup de crayon d'Olivier Mangin nous entraîne loin dans le délire du scénariste, même si l’inégalité entre récit et dessin se ressent.

Ne nous cachons derrière le bus des hippies de cette BD, aussi attrayant soit-il. La narration manque de vivacité et de rebondissement. Le style graphique du dessinateur rééquilibre l'ensemble, sans parvenir toutefois à vraiment transporter le lecteur. Un titre sympa à lire pendant l'été. Sans prétention, juste pour faire retomber la pression.

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