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J'ai tué : J'ai tué François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

couverture de l'album J'ai tué François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

Série : J'ai tuéÉditeur : Glénat BD

Scénario : Michaël Le GalliDessin : Héloret

Collection : J'ai tué

Genres : Historique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album J'ai tué François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

En ce début d’année 1914, l’Europe est au bord de l’explosion. À tout moment, les deux blocs antagonistes, Triple Alliance contre Triple Entente, peuvent entrer en conflit. Dès les années 1912-1913, la région des Balkans se transforme en véritable poudrière. Lycéen pauvre et tuberculeux, Gavrilo Princip souhaite libérer les Serbes de Bosnie soumis à l'oppression autrichienne. Accompagné par deux compagnons aussi exaltés que lui, Gavrilo décide d’aller assassiner l’Héritier du trône Austro-Hongrois lors de sa visite à Sarajevo. Parti de Belgrade, le périple de ces trois pieds nickelés est un incroyable concours de circonstances. Nul n’aurait pu prévoir, et Gavrilo moins que quiconque, que par son geste, il allait faire basculer l’Europe dans la première Guerre Mondiale.


La critique ZOO sur l'album J'ai tué François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

Gavrilo Princip et ses compères entreprennent de tuer l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche. Mais ça ne se déroule pas comme ils l'ont imaginé. Une histoire à ressorts, rondement menée par Michaël Le Galli, directeur de cette nouvelle collection et portée par le coup de crayon empreint d'émotion d'Héloret. Bluffant...

Ces diables-là ont soif de liberté et vont, sans le savoir, déclencher la Première Guerre mondiale. Pourtant, si à l'origine Gavrilo Princip et ses camarades souhaitent donner son dernier souffle à l'Archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire d'Autriche-Hongrie, c'est surtout pour libérer les Slaves du Sud, dont ils font partie. Ils montent une entreprise incroyable. Leurs plans seront déjoués, mais ils vont parvenir à leur fin.

L'angle de cette nouvelle collection, J'ai tué... un personnage historique important, est vraiment bien vu. Dans cet épisode, le récit oscille entre la véracité de l'Histoire et les interprétations personnelles, teintées de fiction. Le lecteur est tenu en haleine tout au long de cet album au scénario construit et réussi de Le Galli. Un premier bon point donc.

Le graphisme et les couleurs harmonieuses sont diablement adaptés au récit des coulisses de cet attentat qui, sans que ses auteurs ne le sachent encore, fera date pour l'éternité. Héloret offre à ses personnages les réactions et les mimiques adéquates, et ce dans toutes les situations de cette histoire pleine de rebondissements. Un autre bon point.

Avec les deux autres volets de cette collection (qui n'est pas une série, il n'y a donc pas de suivi particulier, mais un prisme commun : J'ai tué...), Abel et Philippe II de Macédoine, tous sortis simultanément en cette rentrée, la création BD montre combien elle est capable de faire preuve d'originalité. Ce volume, aussi bien bâti côté texte que côté dessin, donne envie de découvrir les deux autres. A (pour)suivre...

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