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couverture de l'album 10 février - 2 avril 1988

Série : Homicide, Une année dans les rues de BaltimoreTome : 3/4Éditeur : Delcourt

Scénario : Philippe SquarzoniDessin : Philippe SquarzoniColoriste : Drac

Collection : Encrages

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : Tout public

Prix : 17.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
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Le synopsis de l'album 10 février - 2 avril 1988

Un flic a reçu deux balles dans le visage. Pas d'arme. Pas de mobile. Pas d'indices matériels. Mais Terry McLarney a été le sergent de Cassidy. Son ami. Et il fera tout pour découvrir le coupable. Alors que l’affaire Latonya Wallace accapare toujours Landsman et Pelligrini, le tableau se couvre d’encre rouge. Les corps s'empilent, le taux de résolution plonge et la pression augmente…


La critique ZOO sur l'album 10 février - 2 avril 1988

Baltimore voit son chiffre de meurtres non élucidés grimper en flèche. En ce début d’année 1988, la tentative de meurtre sur l’agent Cassidy occupe toutes les pensées de McLarney. À l’enquête sur l’assassinat de la petite Wallace qui piétine, s’ajoutent fin février 14 meurtres en 13 jours. Ce troisième tome continue l’immersion passionnante et glaçante au sein de la brigade des homicides de Baltimore.

L’inspecteur McLarney repasse, encore et encore, en revue le dossier sur l’affaire Cassidy. Il n’a pas droit à l’erreur car il s’agit d’une attaque sur un flic, un ami. Bien que le dossier soit épais, il ne repose sur rien de tangible et le procès approche. L’inspecteur pugnace décide de tout reprendre à zéro pour arriver au procès avec des preuves...

Ce troisième opus du reportage d’immersion d’un an au sein de la brigade des homicides met un coup de projecteur sur l’interrogatoire. À travers les différentes affaires, le récit explique les différentes méthodes qui sont à disposition du policier pour mener à bien ce moment important de l’enquête. On y apprend que cette phase est en fait un jeu de bluff, le va-tout de l’enquêteur qui doit, tout en rappelant le droit à l’accusé à se taire,  le forcer à avouer dans les règles... Ce jeu de dupes particulièrement froid ne fonctionne finalement que pour les amateurs, puisque les professionnels du crime s’avèrent rodés à ces moments-là.

Ce constat révoltant se dessine dans un noir et blanc toujours aussi maîtrisé pour faire écho à la misère humaine. Les quelques touches de couleur ne sont là que pour mettre en exergue  le sang, la violence ou les suspects. Les visages des suspects ultra-travaillés tout au long du processus de l’interrogatoire nous aident à en capter les moments clés.

Ce troisième opus d’Homicide, excellent, dépeint avec brio la face sombre de Baltimore...


La bande annonce sur l'album 10 février - 2 avril 1988

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