Hercule n’a pas le choix, il doit obéir à Héra ou il ne pourra plus jamais communiquer avec ses proches disparus. Sa mission : se rendre sur le satellite Herne et neutraliser un dangereux prisonnier ! Le tout dans un second acte plutôt brouillon et décevant.
Dans la mythologie grecque, après avoir tué le Lion de Némée, Hercule doit s’attaquer à l’Hydre de Lerne. Cette récriture du deuxième des douze travaux d’Hercule, joliment nommée Les Geôles d’Herne, s’annonçait plutôt prometteuse. Malheureusement ce tome confirme avec force le dicton qui nous rappelle que les « promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Une fois l’album refermé nous cherchons encore l’hydre : elle semble bien plus douée que Charlie !
Le scénario nous a noyés pendant 48 pages dans une violence gratuite, agrémentée de la noirceur forcée du héros, sans faire avancer d’un pouce l’intrigue globale de cette aventure. La série doit sûrement avoir pour impératif de s’étaler sur douze tomes... Gageons que cette lenteur sera effacée par un troisième tome beaucoup plus rythmé au risque de couler la série.
Le découpage du dessin participe lui aussi à cette impression de flou. Il nous perd plus qu’il ne nous éclaire sur le scénario. Cependant le trait et les couleurs restent un atout indéniable pour cet opus puisqu’ils nous projettent avec force dans un univers de science-fiction, où Hercule trouve sa place dans un laboratoire sur un satellite.
Dans les séries, il peut y avoir un album qui passe à côté. Ce tome est de ceux-là : le droit à l’erreur n'existe plus pour cette série.