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Geis - T2 : Un jeu sans règles

couverture de l'album Un jeu sans règles

Série : GeisTome : 2/2Éditeur : Gallimard

Scénario : Alexis DeaconDessin : Alexis Deacon

Genres : Heroic fantasy

Public : De 9 à 15 ans

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Un jeu sans règles

La matriarche Matarka a souhaité laisser au destin le choix de son successeur. Alors que le terrible concours qu'elle a imaginé se poursuit, entraînant dans une lutte à mort ceux qui tentent à tout prix d'accéder au pouvoir, les quatre concurrents se retrouvent divisés contre leur gré... comme les pions d'un jeu mystérieux. Quand les alliés ne sont plus solidaires, à qui peut-on faire confiance ?


La critique ZOO sur l'album Un jeu sans règles

L’humanité prend des allures de grand échiquier dans Un jeu sans règles, deuxième volet de la série Geis. Encore une fois, Alexis Deacon mobilise sa foisonnante inventivité pour continuer ce jeu de pouvoir tout en noirceur et philosophie.

Bien qu’il ait laissé des cadavres sur son passage, le grand concours pour succéder à la reine Matarka poursuit son cours morbide. Pour cette deuxième épreuve, la sorcière Niope décide de diviser les cinquante candidats en deux camps. Dans cet échiquier à grandeur humaine, ils devront définir les règles pour mieux s’entretuer. Et alors que la compétition monte d’un cran, Nemas et Io luttent contre leurs vieux démons. L’un rongé par la rivalité avec ses frères, l’autre obsédée par l’idée de contourner ce jeu absurde, tous deux sont plus que jamais au centre des maléfices de la sorcière.

Dans Un jeu sans règles, Alexis Deacon signe un second tome où la confiance entre humains est éprouvée par l’instinct de survie. Chaque scène est taillée sur mesure pour explorer la tête de ses personnages. Epris de pouvoir, de justice ou de la vie, les sujets en lice devront compter sur une seule arme pour sortir indemne de cette épreuve : leur imagination.

Imagination pour inventer les règles, mais aussi les déjouer. Des cours de justice assistées par des pantins, aux couloirs de champignons à grelots dont il faut sortir en faisant le moins de bruit : l’auteur semble faire appel à son expérience dans la jeunesse pour orchestrer une cour de récréation titanesque. S’ajoute à ce décor espiègle des visages cernés de noirs et de couleurs changeant au gré des rebondissements, pour mieux faire ressortir le mysticisme et la noirceur de ce conte médiéval.

Un jeu sans règles fait gagner la série Geis en intensité. Seul le destin semble savoir où les subterfuges de Niope vont mener ses pions...

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